« Nous étions merveilleuses », la nouvelle ode de Laure Rollier !

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, c’est un article un peu particulier. Je vous parle d’un roman qui sort demain en librairie. Mais ce roman, il n’est pas inédit pour moi. Ce roman, je l’ai vu naître. Je l’ai même lu trois fois avant cette version définitive. Laissez-moi vous racontez la genèse de Nous étions merveilleuses.

En fait, tout a commencé quand j’ai lu Hâte-toi de vivre !. Le premier roman de Laure Rollier avait attiré mon attention et je l’ai adoré ! Suite à ma chronique, Laure était venue me voir pour en discuter et me proposer de lire son nouveau roman à paraître l’année prochaine. A ce moment-là, il n’avait qu’un nom : Le Cadet.

Je l’ai lu pour la première fois au printemps 2018 avant de pouvoir en discuter de visu avec elle l’été suivant. Un vrai bonheur. Désormais Laure Rollier n’est pas juste une auteure. C’est devenu mon amie – une amie précieuse – alors quand j’ai trouvé la version définitive du Cadet dans ma boîte aux lettres vendredi, j’ai été toute émue. Je peux dire que je suis la marraine des Merveilleuses, de cette bande de copines et de leur histoire. Je les ai vues de construire et m’offrir une belle histoire.

A toi Laure, toi qui va venir lire cette chronique quand tu recevras la notification, merci. Merci de ta confiance, d’avoir partagé ce Cadet avec moi, d’en avoir fait un petit bout de moi malgré toi. Je ne te remercie pas pour les remerciements qui m’ont fait pleurer comme jamais. Je te préviens, je vais me venger ! Merci donc à toi et à Mazarine pour la naissance officielle du Cadet (et pour la dédicace qui me va droit au cœur).

C’est quoi le pitch Holly ?

«  Je donnerais n’importe quoi pour pouvoir attraper par le col la gamine que j’étais et lui expliquer certaines choses.
Je lui dirais de prendre sa sœur dans ses bras plus souvent.
Je lui dirais de ne pas quitter l’homme qu’elle aime pour celui qui lui plaît.
Je lui dirais surtout de ne jamais porter de vert. Jamais. Je ne supporte plus cette couleur depuis que je suis ici.
Et vous, vous lui diriez quoi  ?  »L’été de leur dix-huit ans, Noémie, Lisa, Marion et Stéphanie ont vécu un voyage inoubliable qui a scellé leur amitié pour toujours. Quatorze ans plus tard, les quatre amies décident de mettre leur vie d’adulte, le quotidien et toutes ses contrariétés de côté pour revivre le périple de leur adolescence. Ce qu’elles ignorent, c’est qu‘il sera le plus important de toute leur existence.

On en pense quoi ?

Malgré tout, il m’est difficile de vous parler de ce roman car quand on l’a lu plusieurs fois, quand on l’a vu devenir ce qu’il est aujourd’hui, on en est tellement fière qu’il faut bien réfléchir afin d’être objective. J’ai bien sûr un coup de cœur pour cette nouvelle histoire mais un coup de cœur unique et indescriptible au fond.

Avec Nous étions merveilleuses, nous suivons donc, dans un premier temps, Noémie (ndlr : c’est tellement étrange d’écrire son prénom même si cela est fortuit), comédienne. Heureuse depuis plusieurs années avec Antoine, elle s’apprête à jouer Iphigénie. Pourtant, même si tout semble aller, il y a de la distance entre elle et son fiancé et ce road trip prévu depuis longtemps avec ses amies de toujours n’arrange pas les choses. Tant pis, elle verra ça à son retour.

Elle file donc à Brest, sa ville natale, pour retrouver les jumelles Lisa et Marion ainsi que sa meilleure amie Stéphanie. Avec elles, elle a prévu de revivre le voyage de ses dix-huit ans. C’était un voyage qui avait énormément compter dans sa vie et alors qu’elle et ses amies arrivent à un point important de leur existence, il était tout naturel de le refaire.

A bord d’un Combi van, les filles s’embarquent sur les traces de leur jeunesse lointaine. Alors que la vie qu’elles mènent n’est pas toujours parfaite, ce road trip aura des répercussions sur leurs souvenirs. Et si revivre le voyage qu’elles ont tant aimé allait être encore plus fort et prenant que le précédent ?

Quand j’ai fait défilé les pages pour la première fois, quand j’ai lu la première version, j’ai clairement adoré ! J’étais toute excitée ! C’est vraiment le roman feel good par excellence. Comme pour Hâte-toi de vivre !, ce roman est un bonbon. Mais un bonbon d’antan, un bonbon que l’on déguste doucement, qui fond en bouche et qui nous ramène à l’enfant que l’on était. Je me suis retrouvée dans chacune des filles, dans leur histoire ainsi que leurs rêves et leurs espoirs.

Noémie est une héroïne attachante. Troublante même. Je me suis vraiment retrouvée en elle. Comme quoi, un prénom, cela fait tout. Plusieurs fois, j’ai eu le sentiment de fusionner avec elle. De devenir elle. D’être l’héroïne du roman. Physiquement nous sommes opposées : elle est brune et moi blonde. Mais nous avons la même sensibilité et le même regard sur le passé. Toutes les deux, nous avons du mal à voir l’avenir sans garder un pied dans le passé. Son histoire avec sa mère en est le parfait exemple. J’ai vécu la même chose avec l’un des membres de ma famille.

Je n’ai pas fait de transposition mais presque. Et puis, comme pour Hâte-toi de vivre !, tu sens bien que Noémie, c’est pas juste un personnage de fiction. C’est une part de Laure Rollier. Nous étions merveilleuses est clairement un morceau de son âme qu’elle accepte de partager avec nous. Et rien que cela, c’est touchant et attachant. Ajoutons à cela de jolis visuels parmi les pages et on obtient la chaleur de l’auteure et l’envie de la connaître. Maintenant, vous savez pourquoi elle est devenue mon amie. Elle m’a touchée en plein cœur.

Je me suis aussi retrouvée dans les autres membres des Mouettes (ndlr : lisez le livre pour comprendre l’allusion) en particulier Lisa. Bon, je ne suis pas aussi solaire et attirante qu’elle mais une part de ses déceptions et de ses contrariétés m’a renvoyées à une part de moi. Mais Noémie … Noémie c’est vraiment un bout de moi. Je suis vraiment la marraine de cette bande de filles adorables, drôles et touchantes à la fois.

Ensuite, je dois reconnaître qu’au fil de mes lectures, au fil de l’évolution du Cadet en Nous étions merveilleuses, des choses ont changé et pourtant … cela a eu clairement un impact sur l’histoire et son déroulement. Laure Rollier en a fait une histoire qui pourrait être jouée au théâtre ou même au cinéma. On a un générique de début et de fin. On finit par s’imaginer des acteurs dans les différents rôles. Et on a même un petit clin d’œil à son roman précédent qui fait plaisir.

J’aime toujours autant son écriture. C’est fluide, léger et percutant. Le roman est court mais en même temps, on ne voit pas défiler les pages. Nous étions merveilleuses est une ode à la vie mais surtout à l’amitié et à l’amour. Comme pour Hâte-toi de vivre !, on va à l’essentiel, sans fioriture. On n’a pas des tas et des tas, des descriptions en veux-tu en voilà qui peuvent rallonger le roman (et donc le rendre ennuyeux) afin d’arriver à la fin. On avance tout doucement, sur la même route que le Combi, savourant les pages sans avoir le sentiment de les avaler, sentant les embruns ou encore les rires, la joie et la tristesse des personnages. On ne se rend pas compte qu’en réalité il n’y a pas beaucoup de pages.

Les thèmes évoqués me plaisent énormément. La jeunesse, le passé qui compte et qui a un impact sur le futur et la construction de soi, la quête du bonheur et de l’avenir radieux, … bref ! Ce sont des thèmes récurrents dans le feel good mais j’ai aimé tout ce que Laure Rollier a ajouté autour. Les intrigues secondaires, notamment les maris et les enfants des filles, qui montre que Noémie et sa bande ne sont pas les seules à vouloir vivre pleinement leur vie.

On rit, on pleure, comme dans les comédies ou les séries télévisés à la Friends. J’ai énormément aimé la fin ! C’est pas la seule fin possible mais c’est celle qui permet d’offrir une liberté totale au lecteur de visualiser la fin comme il l’entend. J’ai aussi aimé voir le roman ponctué de pensées d’un personnage en particulier (dont je tairai le nom) et qui rend vraiment l’histoire bouleversante. Ce personnage accentue vraiment les thèmes que Laure Rollier veut mettre en avant.

Et puis il y a des mots, des expressions qui m’ont touchée plus que d’autres car elles sont un rappel aux différentes étapes de la construction du Cadet en Nous étions merveilleuses. Vous ne les verrez pas mais malgré tout, je suis certaine que vous les sentirez malgré tout.

Conclusion

Nous étions merveilleuses est un beau roman. Un roman qui, de mon côté, m’a marquée, m’a fait rire, m’a fait pleurer. Laure Rollier nous offre une histoire touchante, avec une âme, dans laquelle on se voit et on se reconnaît. J’ai vraiment eu le sentiment de partager quelque chose de fort avec elle au travers de l’histoire de Noémie et des filles. Les personnages sont touchants, l’histoire est belle et lumineuse avec des thèmes évoquant des choses sans en faire trop. On va au bout de l’histoire avec le sourire aux lèvres, avec simplicité tout en étant percutant.

Et je ne dis pas cela parce que je l’ai lu plusieurs fois non ! Je le dis parce que je le pense. Même si je ne l’avais pas lu avant et découvert maintenant, j’aurais ressenti la même chose parce que c’est la force et l’atout de Laure Rollier. Le roman sort demain en librairie alors si vous voulez un peu de soleil et des amis, ce roman est là pour vous.

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