« La berceuse des sorcières » : roman envoutant chez Faubourg Marigny

C’est encore moi ! Après vous avoir parlé de La Sorcière de Limbricht, je vous parle de la sortie du jour des éditions Faubourg Marigny : La berceuse des sorcières. Mille merci Laury-Anne pour l’envoi.

La berceuse des sorcières marque le début de mon aventure Flamboyantes 2023 avec les éditions Faubourg Marigny. En effet, j’ai été choisie en octobre dernier par la maison d’édition pour intégrer ses partenaires. En tout, dix livres seront publiés dans l’année et tous d’auteurs étrangers. J’ai hâte de partager cette aventure tout l’année avec vous.

C’est quoi le pitch Holly ?

Deuxième moitié du XIXe siècle. Plus attirée par les bois et les falaises sauvages entourant la propriété familiale que par la société bien-pensante, Margaret Harlowe est une jeune femme issue d’une famille aisée de Nouvelle-Angleterre, mais elle ne correspond pas tout à fait à ce qu’on attend d’elle à l’époque. Elle devient de plus en plus étrange et de plus en plus belle, alors qu’elle cultive un étrange pouvoir. Bientôt, on chuchote autour d’elle et le nom de « sorcière » émerge. Et la puissance de Margaret commence à tisser une toile bien sombre autour de la ville.

Cent cinquante ans plus tard, Augusta Podos prend un emploi de rêve à Harlowe House, la maison historique d’une riche famille qui a été transformée en un petit musée à Tynemouth, dans le Massachusetts. Quand Augusta tombe sur une référence étrange à une fille des Harlowe qui a presque été effacée des archives historiques, le mystère est trop intrigant pour être ignoré.

Mais alors qu’elle creuse plus profondément, quelque chose de sinistre jaillit de son sommeil, une puissance obscure qui lie une femme à l’autre à travers les lignes de sang et de temps. Si Augusta ne peut résister à son charme, tout ce qu’elle sait et aime, y compris sa vie même, pourrait être perdu à jamais.

On en pense quoi ?

Pas de coup de cœur pour ce roman mais j’ai vraiment vécu une très belle lecture. C’est un petit bémol sur la résolution de l’intrigue qui n’en fait pas un coup de cœur.

Nous suivons deux femmes à 150 ans d’intervalle. Dans un premier temps Margaret Harlowe. Cette jeune femme à la chance de grandir dans une famille aisée de la Nouvelle Angleterre au XIXe siècle. Cependant, elle est loin de ressembler aux filles de bonne famille de l’époque. En effet, Margaret préfère se balader en forêt et préparer des filtres et autres potions avec des plantes. Libre d’esprit, elle compte bien mener sa vie comme elle l’entend.

A notre époque, Augusta Podos obtient un emploi à Harlowe House, grande maison d’époque transformée en musée. Alors qu’on lui propose un projet sur la famille Harlowe, elle va découvrir l’existence de Margaret, la fille, qui semble pourtant avoir été oubliée. Au fil de ses recherches, un lien se crée entre les deux femmes, un lien invisible spirituel et intense. Et si ce lien risquait de détruire quelque chose ?

Chacune des deux femmes m’a touchée chacune à leur manière. Margaret par son côté libre et indépendant mais aussi par son envie de vivre sa vie comme elle l’entend. De l’autre côté, Augusta est douce et gentille, à l’opposé de ce qu’est Margaret. Mais au fil des pages, le lien qui relie les deux femmes devient plus fort et offre une autre perspective au roman. On a envie de savoir ce qui est arrivé à Margaret.

La berceuse des sorcières est un récit à la double temporalité. On alterne la vision de Margaret et celle d’Augusta. Petit à petit, on se sent de plus en plus happé par le récit de Margaret jusqu’à l’impensable. C’est probablement là que j’ai commencé à me sentir mal à l’aise avec le récit. Mais dans un bon côté. Car cet élément apporte une dimension un peu fantastique et gothique à l’histoire et cela ne me déplaît pas. En revanche, c’est la résolution de l’impensable qui ne me convient pas. Cela arrive trop vite et un peu maladroitement. C’est dommage car il y avait quelque chose à faire.

A part ça, la plume d’Hester Fox est addictive. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher avant de connaître la fin. Ce qui est génial c’est d’avoir mêlé différents genres comme le contemporain avec le fantastique et le gothique. On a même un petit côté thriller qui apparaît sur la fin avec l’impensable et c’est bien amené.

Conclusion

La berceuse des sorcières inaugure mon aventure Flamboyantes 2023 avec plaisir. J’ai adoré l’ambiance sombre qui s’installe au fur et à mesure et les deux héroïnes différentes et complémentaires. En revanche, la résolution de l’histoire est trop rapide et casse le rythme mais cela reste vraiment une très belle lecture. Le roman sort aujourd’hui et je ne peux que vous le conseiller.

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