« You know I’m no good », la réussite des filles à problèmes

Bonjour tout le monde ! Vous vous demandez pourquoi il faut attendre fin mars pour voir un livre sorti en janvier. Et bien parce que j’ai réussi la première étape de mon concours (à savoir les écrits) et que avant même de les avoir, j’ai commencé à préparer les oraux. D’où mon absence en ce moment. Je me rattrape donc avec You know I’m no good paru dans la collection New Way. Merci à Jessica et Célia pour l’envoi !

C’est quoi le pitch Holly ?

Mia fait partie de ceux que l’on appelle les  » adolescents à problèmes « . Mauvaises notes, soirées arrosées, garçons… Du moins, elle le réalise quand, après qu’elle a frappé sa belle-mère en plein visage, son père l’envoie à la Red Oak Académie, un foyer thérapeutique pour jeunes filles au fin fond du Minnesota.

Là-bas, Mia commence à affronter son passé tumultueux, en compagnie de sa psy mais aussi de ses camarades, qui traînent toutes leur lot d’erreurs en tout genre. Rapidement, une chose la chagrine : si les filles du foyer étaient des garçons, leur sort serait-il le même ?

Suite aux révélations qui la poussent de plus en plus à questionner la façon dont la société traite les femmes, Mia baisse la garde. Saura-t-elle accepter de se rendre vulnérable au point d’être perçue du monde telle qu’elle est vraiment ?

On en pense quoi ?

Même si ce n’est pas un coup de cœur, j’ai passé un très bon moment avec You know I’m no good. C’est clairement un livre à lire !

On suit Mia. Cette jeune adolescente est considérée comme une fille à problèmes. Depuis la disparition de sa mère, elle n’est plus la même et ne sait plus trop où elle en est. L’alcool, le sexe et les garçons la plongent dans un certain mal être. Jusqu’au jour où la goutte d’eau arrive et qu’elle est envoyée dans un centre thérapeutique pour la remettre sur le droit chemin.

Dans cet établissement, elle va faire connaissance d’une bande de filles, elles aussi ont des problèmes, avec qui elle va nouer des liens. Et si ce séjour pouvait réellement l’aider à elle de l’avant ?

Quoique l’on en dise, You know I’m no good est un roman percutant. Très percutant. On ne peut pas rester indifférent. On essaie vraiment de se mettre à la place de Mia. On se pose des questions qui sont à la fois pertinentes mais aussi terriblement actuelles. Je n’ai pas pu arrêter ma lecture. Je l’ai lu d’une traite.

Mia est touchante à sa manière. On comprend sa souffrance, sa douleur mais on finit aussi par comprendre ses choix qui l’ont poussée là où elle en est aujourd’hui. Vraiment, c’est impossible d’être indifférent à son histoire. Faut dire que la plume de Jessie Ann Foley aide beaucoup, notamment dans l’échange entre Mia et sa psy. C’est, selon moi, les passages les plus percutants de l’histoire.

La plume de l’auteure m’a touchée. J’ai aimé sa façon d’aborder les sujets difficiles. Il n’y a pas de généralités et tout est abordé de différents manières mais emmène au même point, à la même envie de parler de l’adolescent d’aujourd’hui. C’est en particulier la notion autour de la sexualité et de l’amour de soi qui m’a profondément plu.

Je me suis aussi attachée aux filles de ce centre. A certaines plus que d’autres mais chacune à leur manière, elles apportent une pierre à l’édifice et à la reconstruction de Mia. En revanche, si je n’ai pas eu de coup de cœur, c’est en partie dû à une intrigue du roman. Même si j’ai compris le pourquoi du comment, j’ai eu du mal à voir une telle solution pour résoudre cette intrigue. You know I’m no good met vraiment en avant des thèmes forts avec une héroïne et des personnages secondaires percutants et cette intrigue … elle m’a refroidie. J’ai été déçue. Surtout parce que ensuite, le roman se termine un peu brutalement. C’est peut-être le seul bémol de ce roman.

Conclusion

You know I’m no good est un roman à mettre dans toutes les mains. Il traite de sujets forts, percutants et d’actualité. L’héroïne est attachante et on n’est pas indifférent à son parcours et son cheminement. Jessie Ann Foley a une très belle plume qui donne envie de la découvrir dans d’autres romans.

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