[La série du mois]International Guy, un dernier trimestre en dent de scie.

Bonjour tout le monde ! Je reviens aujourd’hui avec la série qui m’a accompagné durant toute une année depuis l’été dernier : International Guy de Audrey Carlan. Le concept d’un tome une ville me plaît énormément. J’avais hâte de lire les quatre derniers tomes si bien que j’ai attendu de tous les avoir pour les enchaîner.  Le second trimestre m’a frustrée car je devais attendre entre chaque tome que je ne voulais pas revivre cela. Merci à Célia mais aussi Olivia pour l’envoi de cette série cette année ! Merci de m’avoir rendue impatiente de me jeter sur ma boîte aux lettres pour recevoir le tome du mois avec sa petite carte postale personnalisée, merci de m’avoir laissée autant de liberté concernant cette série et merci d’avoir tant aimé mes « cartes » à Parker sur les réseaux. Celles reçues ont désormais trouvé place dans ma boîte à cartes postales. Après un premier trimestre prometteur et un second prenant, il est temps pour moi de quitter Parker et sa bande.

C’est quoi le pitch Holly ?

Retrouvez Parker Ellis et la bande d’International Guy dans un trimestre explosif.

Toujours aux services des femmes, de Washington D.C à Los Angeles, en passant par Madrid et Rio de Janeiro, notre trio va affronter un scandale tout en se retrouvant face au passé de l’un d’entre eux, aider une Madrilène pleine de talents à devenir une star, trouver qui met des bâtons dans les roues dans l’entreprise de Dennis, l’ami du frère de Parker et pour finir être candidat dans une télé-réalité avant de vivre un happy end digne de ce nom. Le Dream Maker – Parker –, le Love Maker – Bo – et le Money Maker – Roy – vont à nouveau unir leurs forces et leurs compétences pour tout réussir et trouver le bonheur au bout de toutes ces aventures.

Si la team IG accueille de nouveaux membres, l’ambiance ne sera pas toujours au beau fixe. Skyler, l’actrice hollywoodienne est menacée et c’est toute l’équipe qui est touchée. Wendy, leur assistante délurée, aura surement besoin d’aide pour trouver une solution aux différents problèmes et à la tempête qui s’annonce. (résumé de moi)

On en pense quoi ?

Le premier trimestre était addictif et donnait le ton, le second semestre ouvrait de nouvelles perspectives et rendait certaines intrigues prenantes. Aujourd’hui, ce dernier trimestre n’a pas toujours été mon goût et je vous explique pourquoi.

Parker voit des membres de son équipe lui voler la vedette

Parker reste un personnage que j’aime énormément dans International Guy et qui a beaucoup évolué au fil des tomes. Cependant, sa relation avec Skyler m’a parfois fait lever les yeux au ciel. Alors oui, cela reste tout de même agréable car ils sont mignons ensemble mais j’ai trouvé que Audrey Carlan tombait un peu dans le cliché. Washington propose un premier tournant plus qu’intéressant dans leur histoire mais Madrid … en fait … ça a gâché ce qui a été amorcé. Les voir évoquer des sujets sérieux pour la suite de leur relation est excellent mais le faire durant le sexe ou même passer beaucoup de temps l’un dans l’autre … j’ai eu une overdose. Cela est bien dommage vu que Rio de Janeiro et Los Angeles ont contrebalancé avec les événements traumatisants à la fin de Madrid qui ont permis de voir leur histoire revenir « à la normale ».

Skyler, quant à elle, a pris bien plus de place dans les derniers tomes. A partir de Madrid, nous avons une double narration. Fini le dernier chapitre du tome. A elle le rôle principal ! C’était vraiment bien pensé et cela m’a permis de mieux la connaître et de l’aimer car avec les différents événements tragiques et le fil rouge mis en place au trimestre précédent, il était important d’être plus souvent avec elle vu qu’elle est à l’origine de cela. Elle finit par prendre de la place, comme dans la vie de Parker.

Le trimestre précédent, Bo et surtout Roy étaient mis en lumière. On continue encore ce trimestre et Roy reste celui des deux à avoir un peu plus de lumière. Dans Washington, Parker engage une conseillère juridique tout droit sorti du passé du Money Maker. Ainsi, on en apprend encore plus sur lui et on espère qu’il va enfin avoir son happy end.  Bo … c’est une autre histoire. Si on a toujours sa présence et son humour génial, dans Los Angeles, le lecteur peut être surpris par la tournure de la fin de son histoire. Bizarrement, moi ça ne me choque pas. Pourquoi ? Parce qu’en réalité Audrey Carlan laisse planer une part de mystère sur son happy end. Alors oui, il arrive un événement comme un cheveu sur la soupe et surprenant mais avec l’épilogue, on peut facilement s’imaginer du positif. Le pari est plutôt réussi pour moi !

Les Etats-Unis sont rois ce trimestre dans International Guy !

Si au premier trimestre, l’Europe était la destination majeure (Paris, Copenhague et Milan), Audrey Carlan a choisi de mixer ce continent avec l’Amérique au deuxième et bien le dernier … c’est presque que le continent américain. La boucle est bouclée ! Pour certainement faciliter et amorcer la fin de sa série International Guy, l’auteure a choisi la capitale de son pays ainsi que la cité des Anges, la dernière permettant un petit clin d’œil au métier de Skyler. Rio de Janeiro est bien sûr le tome le plus exotique et touristique avec de jolies vues de la ville et des monuments mais Washington … c’est quand même le tome qui a le plus retenu mon attention d’un point de vue psychologique (ndlr : je vous en reparle plus bas).

Los Angeles, c’est pour moi le tome plus ou moins bonus. En effet, toutes les intrigues sont réglées dans le tome d’avant, Rio de Janeiro. Ce dernier tome américain permet en fait au lecteur de profiter un peu plus des personnages et de la International Guy family. On assiste à un mariage tant attendu mais aussi on voit tout le monde trouver le bonheur … même si pour certains il faut attendre les différents épilogues. Trois au total. Pour mieux voir l’évolution des héros en dix ans. On peut penser que ce n’est pas utile mais moi j’ai aimé. J’ai adoré voir l’évolution des personnages que j’avais déjà plus ou moins deviné. Le seul bémol, c’est qu’on s’est peut-être trop concentré sur Parker et Skyler. Je crois que j’aurais aimé entrer au moins une fois dans la tête de Bo ou Roy car on ne fait que deviner ce qui leur arrive et je crois que j’aurais aimé avoir plus d’information. D’où le fait que c’est plus ou moins un bonus.

Le fil rouge intriguant devient carrément flippant !

Le fil rouge reste la menace planant au dessus du groupe, en particulier Parker et Skyler. Cela rendait le deuxième trimestre intriguant car on se demandait qui pouvait bien être cette personne et si on ne l’avait pas déjà croisée dans les tomes précédents. Je me suis posée beaucoup de questions mais j’ai très vite deviné qui était derrière tout ça. Mais même si cela était prévisible, Audrey Carlan a choisi de lui donner des raisons qui pourraient rendre attachant le personnage mais qui plonge l’ambiance autour de Skyler dans quelque chose de flippant. En effet, la fin de Madrid … wouah ! J’ai eu peur de perdre un ou plusieurs personnages. Rio de Janeiro nous offre la conclusion à toute cette histoire et finalement, il était temps car cela devenait oppressant (le final de ce tome et les révélations … c’est ça le plus flippant).

Des missions qui passent en arrière-plan mais une sort du lot

Le but de la série International Guy est d’être au service des femmes.  Encore une fois, cela reste le maître mot. Madrid est, selon moi, la seule mission qui colle au concept. Les autres missions, elles sont plus en arrière-plan, offrent de nouvelles perspectives au fil rouge ou bien remettent des choses en question. C’est le cas de Washington. Comme dit précédemment, c’est le tome que j’ai le plus aimé dans ce trimestre. Il remet en question l’éthique d’International Guy mise à rude épreuve avec Berlin auparavant mais parle aussi d’un sujet qui me parle beaucoup : la violence faite aux animaux. Dans ce tome, Parker et son équipe se retrouve face à un scandale qui pourrait nuire à leur image et à l’entreprise IG. D’où l’embauche de Kendra, le passé de Roy. L’entreprise de cosmétique qui les a embauchés utilise des animaux pour faire des tests et cela … ça ne passe pas. Ils vont devoir trouver un moyen de se sortir de là sans anicroche.

Audrey Carlan part parfois dans le cliché avec des descriptions sur ce genre de pratique mais cela reste prenant et touchant. Tout le long de ma lecture, je n’ai pas arrêtée de penser à Patoune. Vous le savez tous, ma labrador a été abandonnée sur une route de campagne à l’âge de treize mois et placée en refuge jusqu’à ses trois ans. A travers la souffrance des animaux, j’ai ressenti la souffrance de ma chienne. Alors oui, ce n’est peut-être pas le même degré mais je pense que ce tome permet d’entrer dans la tête de nos bébés animaux et de mieux les comprendre.

Les deux derniers tomes, quant à eux, sont plus centrés sur l’équipe d’IG ou les membres qui les entourent. Rio de Janeiro est donc centré sur Dennis, l’ami de Paul, le frère aîné de Parker. On le suit donc dans sa famille et son entreprise menacée par quelqu’un qui blanchit de l’argent. Audrey Carlan met aussi en avant la difficulté d’être homosexuel surtout dans une famille très croyante et pratiquante. C’est de temps à autre du cliché mais malgré tout, j’ai découvert une autre facette de l’équipe et de Parker. C’était chouette. Los Angeles est centré sur la télé-réalité mais il cache autre chose qui est plus en lien avec la vie personnelle de Parker. C’est donc une façon d’amorcer la suite enfin, la fin de cette série. D’ailleurs, le tome démarre avec un premier happy end pour un membre de l’équipe.

Parlons de l’épilogue. On en a trois, centré sur Parker et Skyler. Cela permet de découvrir l’évolution de leur histoire sur les dix années suivantes. C’est vraiment sympa parce qu’encore une fois, on découvre une nouvelle facette de Parker. J’ai juste deux petits bémols. Le premier qui ne met pas forcément aussi en avant certains membres de l’équipe dans l’épilogue et l’autre qui concerne Skyler. Parce que je m’attendais à tout sauf à ça. Mais après, c’est bien aussi. Ce n’est que mon avis.

Conclusion

Le troisième et dernier trimestre d’International Guy reste addictif de part le fil rouge mais en dent de scie de part des tomes qui proposent parfois des situations pas toujours idéales qui réduisent le rythme de International Guy. Le fil rouge tient véritablement en haleine, offrant au passage quelques sueurs froides. Parker, le héros, laisse la part belle à ses acolytes mais surtout à Skyler. La trame narrative est toujours aussi intéressante même si certaines missions s’essoufflent. Mais International Guy est clairement LA série de l’année ! Tout ne peut pas être parfait, cela n’est pas possible, mais on ne peut que aimer cette fine équipe et les suivre dans leurs aventures. J’ai même eu du mal à les quitter pour vous dire. Franchement, c’est à lire absolument !

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