« L’Offre », perspective(s) d’avenir

Bonjour tout le monde ! Le mois dernier, j’ai eu la chance de lire peu avant sa sortie Le Pacte de Karina Halle. J’avais énormément aimé ma lecture d’ailleurs. Aujourd’hui, je reviens avec la suite, celle que j’attendais avec impatience et qui sort le 2 juin : L’Offre. Je tiens à remercier Mélusine et Stéphanie des éditions Hugo Roman pour l’envoi.

C’est quoi le pitch Holly ?

9782755623789Nicola Price élève seule sa fille de cinq ans, et sa vie est loin d’être simple depuis que son petit ami l’a quittée. Après avoir eu un super-boulot, un appartement de rêve et une garde-robe à faire pâlir toutes ses amies, elle vit aujourd’hui dans un studio pourri, sans travail et sans amour.

La solution à tous ses problèmes pourrait venir de Bram, le grand, beau et riche frère aîné de son ami Linden. Il lui propose de lui louer un appartement dans un immeuble qui lui appartient, le temps qu’elle puisse se remettre sur pied.

Mais elle va découvrir à ses dépens que rien n’est gratuit dans la vie. A-t-elle eu tort d’accepter l’offre du bel Écossais ?

On en pense quoi ?

Et bien voilà, j’ai pas eu le coup de cœur avec le premier mais je l’ai avec le deuxième. J’ai passé un excellent moment avec Nicola et Bram (a-lama-ding-dong) (ndlr : il faut lire le livre pour comprendre cette petite chanson). On avait entre aperçue Nicola, la meilleure amie de Stéphanie dans Le Pacte, mère d’une petite Ava mais qui était célibataire lors du mariage de ses deux amis. C’est à ce fameux mariage que tout commence avec une rencontre éclair chargée de tensions sexuelles avec Bram, le grand frère de Linden. Bram qui était déjà un play-boy dans le peu de passages où il était présent. Mais très vite, le fait que Nicola soit mère coupe tout avant même un passage à l’acte. Bref …

Toujours est-il que six mois plus tard, Nicola a tout perdu : job, copain et j’en passe. Pour couronner le tout, sa petite Ava a un problème de santé (je ne dis pas non plus ce que c’est). Son salut vient de Bram, le seul et l’unique, qui lui propose de loger dans l’immeuble qu’il vient d’acheter. Pas de panique ! Il sera seulement son voisin. Mais voilà, cette rencontre six mois plus tôt a permis une ouverture sur d’autres sentiments pour chacun d’entre eux et alors commence non pas un jeu du chat et de la souris mais d’abord un jeu d’apprivoisement pour se connaître et se faire confiance, une chose difficile pour chacun d’eux.

J’ai beaucoup aimé ces deux personnages. Nicola qui élève seule sa fille de cinq ans et qui fait tout pour la rendre heureuse. Sa vie à elle n’était pas rose alors elle veut le meilleur pour sa fille, quitte à ne pas s’approcher des hommes qui l’ont toujours déçue. Phil, le père d’Ava, l’a abandonnée peu après la naissance de la petite et cela a laissé une plaie difficile à cicatriser. Elle a cru que refaire sa vie avec un autre pourrait l’aider mais ça n’a pas marché et c’est Ava qui en a payé le prix. Plus jamais ça ! Concernant Bram… Ah Bram (a-lama-ding-dong) ! J’ai eu un énorme coup de cœur pour lui. Il entre dans la liste de mes book boyfriends préférés (aux côtés de Braden Carmichael de Dublin Street, Ben de Parce que c’était nous, Will Sumner de Beautiful Player ou plus récemment Alexander de Cambridge de la nouvelle série Royal Saga). Il collectionne les filles, vient d’une famille aisée et … est écossais ! Certains le savent, j’adore l’Écosse ! J’ai failli y aller durant mon année d’assistanat et je ne désespère pas de réaliser ce rêve. Comme son frère Linden, c’est le personnage qui m’a le plus touchée dans ce roman. Comme le tome précédent des frères MacGregor, les deux héros parlent à tour de rôle et donc quand on entre dans la tête de Bram, on ne peut que l’aimer. Lui qui, comme son frère, a mal vécu son enfance, a choisi de s’installer à San Francisco pour se rapprocher de son frère, lui qui est sa seule famille. On comprend qu’il tente aussi de se racheter une conduite avec cet immeuble et de réaliser son rêve d’être le nouveau Richard Branson (ndlr : si certains le connaissent, vous devez avoir une petite idée. Pour les autres, c’est pas grave, le livre l’explique). A côté de ça, sous ses airs de Dom Juan, c’est un romantique Bram. Comme son frère j’ai envie de dire. Il a un humour un peu spécial, parfois vulgaire et adore inventer des proverbe dont lui seul à le secret. Il est Bramastique quoi (j’oubliais, il est un peu narcissique comme l’indique cet adjectif) !

C’est aussi un plaisir de retrouver Stéphanie, Linden et toute la bande de copains. Et un gros gros point positif : j’ai eu le sentiment qu’aucun d’eux n’avait changé. Je m’explique … Quand je lis un livre sur des personnages qui étaient secondaires dans un autre roman, j’ai remarqué que souvent, j’avais le sentiment que les précédents héros avaient un peu changé de personnalité (mon plus gros exemple reste Chloé Mills de Beautiful Bastard). Ici ce n’est donc pas le cas et j’ai aimé cette continuité. Comme si c’était un seul et unique roman. Stéphanie et Linden sont toujours aussi vulgaires par exemple. Karina Halle a réussi ce tour et j’en suis absolument ravie. Ils sont présents juste comme il faut sans pour autant être totalement absents comme j’ai pu le ressentir dans Le Pacte.

L’histoire reste assez classique mais sort un peu de l’ordinaire quand même. J’ai aimé voir l’évolution des sentiments entre Nicola et Bram. Ils prennent vraiment leur temps et donc on a pas de scènes hot, épicées enfin ce que vous voulez avant un très long moment. Ça arrive peu après le milieu du roman si j’ai bonne mémoire. En effet, ils se sautent pas dessus tout de suite, malgré le fait qu’ils ont conscience de ce qui se passe entre eux. Ils s’apprivoisent avant. Et c’est là que pour moi, ça devient un coup de cœur. Le style de Karina Halle était déstabilisant dans Le Pacte car elle alternait des scènes érotiques d’une grande intensité avec un vocabulaire extrêmement cru (et facile à imaginer) avec des passages très romantiques. Ce n’est pas le cas ici. Certes Bram peut être parfois vulgaire mais je le trouve beaucoup plus soft que son frère Linden. De plus, l’auteur a aussi réduit son nombre de scènes érotiques. Certaines sont décrites (et avec beaucoup de goût) et d’autres se résument en une phrase. Ce sont des animaux en rut oui mais … ça se devine, ça ne se lit pas. Karina Halle a préféré mettre des éléments perturbateurs pour semer des embûches dans la vie de ses héros. Je pense au personnage de Taylor et son histoire … que je n’avais pas vu venir. Vraiment ! Mon seul bémol concerne Bram : il ne parle pas souvent enfin … on n’est pas assez souvent dans sa tête. Tant pis !

La fin m’a plu. Elle reste un peu ouverte et nous laisse deviner, imaginer, ce qui se passe ensuite. Elle permet aussi de présenter les futurs héros du roman suivant à savoir Kayla, l’amie de Nicola et Stéphanie et Lachlan (j’aime bien ce prénom), le cousin de Bram et Linden. Une chose est sûre, je le lirai avec grand plaisir car même si cette fin dit clairement ce qui leur arrive, on a pas les détails. Ce sera Le Jeu, qui sortira en septembre, qui nous les expliquera.

Conclusion

Un sujet assez classique, une histoire classique où l’amie et le frère sortent ensemble mais tout de même attendrissante. Karina Halle garde son style vu dans le premier tome mais elle évolue en offrant plus de moments d’échange que de moments épicés. C’est un plaisir de revoir des personnages qu’on a aimé et d’en (re)découvrir d’autres. Bram est vraiment l’élément qui fait que j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman. En tout cas, hésitez pas à lire L’Offre qui est vraiment au-dessus du Pacte. De mon côté, j’attends le tome suivant avec impatience.

2 thoughts on “« L’Offre », perspective(s) d’avenir

    1. Il est vraiment mais alors vraiment meilleur que le premier c’est clair et net. En tout cas, dès que tu l’as lu, préviens-moi, je viendrai te lire avec plaisir 🙂

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