Amsterdamnation ou comment Tatiana De Rosnay continue de me droguer

Bonjour tout le monde ! Après un week-end en famille pour découvrir la 4° génération (ndlr : je fais partie de la 3°), une jolie petite poupée (qui a dormi plus d’une heure dans mes bras (qu’elle a enchylosé d’ailleurs)) nommée Zoé, avoir récupéré « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan (poke à toi ma soeur cosmique) dont ma cousine m’a donné quelques détails de sa rencontre avec elle (chanceuse !), et par ailleurs laissé mon disque dur chez mes parents, j’ai choisi de vous parler (encore une fois) de mon auteur de chevet, ma déesse littéraire : Tatiana De Rosnay.

https://i0.wp.com/www.hollygolightlyschronicles.com/wp-content/uploads/2013/04/amsterdamnation-et-autres-nouvelles-3437933-250-400.jpg?resize=246%2C400Après avoir littéralement bouffé chacun de ses romans, j’étais devenue totalement addict à son univers (dire qu’il faut que j’attende un peu pour acheter « A l’encre russe » (satané budget à respecter !) et ce malgré ma PAL déjà bien haute au pied de mon lit (qui ferait le désespoir de ma mère si elle la voyait)) si bien que ne rien avoir d’elle sous la dent est une véritable torture !!! (cri de désespoir). Et puis Le Livre de poche fête ses 60 ans et la promo « 2 acheté un offert » est de retour (hourra ! mais aïe le porte monnaie) et mon manque s’arrête d’un coup à la vue d' »Amersdamnation et autres nouvelles » de ma chouchoute offert dans la liste proposée. Un petit regard de cocker et des arguments pleurnichards, j’obtiens de ma mère (bah en même temps je l’ai aidé à faire les courses et elle m’a pas acheté de livres depuis Noël … dernier) le droit de choisir des grands classiques (pour aller avec la liste de Bianca) pour obtenir mon Graal littéraire et me prendre pour Galaad (ouais je sais j’ai fumé la moquette mais deux heures de littérature américaine ça tue).

Arrivée à la maison, je fonce direct m’installer dans mon cocon (le chat a choisi de venir avec moi (comme quoi c’était mon jour)) pour démarrer ma lecture et finir par la bouffer encore une fois (mais j’ai mis plus de temps vu que j’ai bataillé avec ma mère pour avoir eu le malheur de le laisser dans les WC (bah quoi ? J’assume !) et que bien entendu, elle a commencé à le lire elle aussi (bougresse Maman ! Fini donc ce que je t’ai passé avant na !)). Les calories littéraires ne font pas grossir de tout façon alors pourquoi m’en priver ? Encore une fois, j’ai succombé à sa plume : elle est pas seulement douée avec les romans, elle l’est aussi avec les nouvelles. Si Tatiana de Rosnay continue comme ça, je vais faire une cure de désintox ! On est plus dans son obsession des appartements (faut voir ça ici) mais dans des histoires totalement différentes les unes des autres. OK le héros d’ « Amsterdamnation » (faut vraiment que je visite Amsterdam depuis le temps que j’en rêve) m’a un peu (j’ai dit un peu) rappelé Bruce du « Coeur d’une autre » (dont je n’ai pas encore parlé tiens !) mais à part ça … j’ai pas relevé d’autres choses qui m’auraient amenée à d’autres romans.

Les nouvelles ? Des détails ? Allez des petits hein mais pas trop (je veux vous pousser à la consomation). Donc « Amsterdamnation » m’a semblé une histoire tout à fait normale, comme on pourrait à vivre tous les jours et puis quand le narrateur est un homme … j’aime bien. « Ozalide » au début m’a plongée comme dans ces thrillers car l’histoire est amené doucement jusqu’à l’explosion finale (pas de sang promis mais un sacré suspense en fait), « Sur ton mur » illustre à merveille les dangers de Facebook (voire autres) mais si j’avais à en retenir qu’une, ce serait la « Tentation de Bel-Ombre », un nom exotique pour un bel hommage à ses origines (et une lettre que j’aurais aimé écrire à mon arrière-grand-père) qui m’a permis d’attendre patiemment (même si c’est très dur !) « A l’encre russe » puisque si je peux me prononcer, il y a une référence à ce roman à la fin (vous pouvez me dire que j’ai tort Mme de Rosnay). De plus, cette nouvelle a eu un effet secondaire : une discussion familiale sur l’histoire de passeport (vu que si tout vas bien, je vais chez les British, j’aurais peut être à y réfléchir vu que ma carte d’identité se périme dans un an) enfin bref …

Tout ça pour dire que c’est un petit recueil à lire absolument (j’ai dit, je pousse à la consommation) et ce même si ça oblige à acheter des livres (pour ma part j’ai pris du Homère et du Zweig).

A très vite car j’ai encore des choses à dire avant de me lancer « La leçon de piano ».

5 thoughts on “Amsterdamnation ou comment Tatiana De Rosnay continue de me droguer

  1. Rolala tu peux toujours me dire que je te pousse à la consommation mais qu’est-ce que je devrais dire moi ?! 😉 J’ai lu de Tatiana de Rosnay « Elle s’appelait Sarah » (pas très original je m’en doute car c’est certainement un des plus connus !) mais qu’est-ce que j’ai pu aimer ! Au-delà de cette époque et de cette partie de l’histoire qui me passionne, j’ai trouvé son écriture plus qu’incroyable. Je ne connais pas ses autres livres mais je pense que je peux faire sans problème confiance à la passionnée que j’ai devant moi 🙂 Je vois qu’on a toutes les deux des problèmes de budget livre apparemment !! hihi. Et sinon tu vas partir en Angleterre ? (oui je suis curieuse !). Bisous et bonne soirée ma soeur cosmique.

    1. Pas très original non mais le plus connu avec Boomrang qui lui est mon préféré (et qui pourrait te plaire car il parle des secrets de famille).

      C’est gentil de dire passionnée, je peux dire la même chose de toi 🙂 Et le budget livre est ENCORE un point commun entre nous dis donc ! 🙂

      Oui j’ai fait une demande pour enseigner le français en tant qu’assistante en Angleterre vers Birmingham (la région des West Midlands pour être plus vaste) et j’aurais la réponse début mai. C’est une année à faire si l’on veut comme moi devenir le souffre douleur des élèves ^^ Non je plaisante bien sûr. J’ai hâte de connaître la réponse (en tout cas, j’ai préparé ma mère psychologiquement). Bisous et bonne soirée à toi aussi.

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