« Sans faute » : handball, lecture et bonheur à la porte d’à-côté !

Bonjour tout le monde ! Nouvelle chronique du jour : Sans Faute de Maloria Cassis. En tant qu’abonnée à sa newsletter sur son site, j’avais découvert les premières lignes de ce roman qui m’intriguait beaucoup. Mille mercis à Jessica et Célia pour l’envoi !

C’est quoi le pitch Holly ?

Depuis plusieurs années, Charlène Lacroix tente d’oublier son passé en dévorant des livres, enfermée dans le domaine familial qui l’a vue naître. La vie lui a appris que s’attacher à qui que ce soit est un trop grand risque, elle veille donc à maintenir une distance de sécurité avec tous ceux qui pourraient réveiller son coeur.

De son côté, Alek Novakovic, joueur de handball promis à une grande carrière, se voit relégué du jour au lendemain dans un club de moindre envergure pour se remettre d’une blessure. C’est du moins ce qu’il affirme.

Entre Charlène et Alek, le contact est immédiatement explosif. Leur rencontre les renvoie à leurs faiblesses respectives et chacun devra accepter de s’ouvrir à l’autre pour se laisser une chance d’évoluer.

On en pense quoi ?

J’ai passé un joli moment avec le nouveau roman de Maloria Cassis. On est loin de l’univers de sa série poche, Cooper Training (Julian, Calvin et Harry) mais c’est une autre facette de sa plume et de son imagination que l’on découvre.

On suit l’histoire de Charlène Lacroix. Cette jeune femme d’une vingtaine d’années, traductrice, vit dans la dépendance de la maison familiale, devenue maison d’hôtes depuis quelques années. Si elle s’entend à merveille avec son petit frère Tom et sa belle-mère Aline, sa relation est plutôt compliquée avec son père. Sa vie se résume à son travail et la quantité titanesque de romans qu’elle possède dans sa dépendance. Un beau jour débarque Alek, le nouveau joueur de l’équipe de son père, qui loge dans la maison d’hôtes. Joueur à un niveau pro, il s’est blessé et doit jouer dans un « petit » club pour maintenir son niveau de jeu. La rencontre entre les deux va être explosive. Dès le départ, Alek bouscule les habitudes de Charlène. Et si le bonheur se trouvait à la porte d’à-côté ?

J’ai vraiment beaucoup aimé la façon dont Maloria Cassis choisit de raconter son histoire dans Sans Faute. Charlène et Alek sont deux personnages opposés mais touchants chacun à leur manière. Le début peut paraître un peu lent mais il sert vraiment à mettre toute l’histoire en place. Puis vient la deuxième partie du livre et là … j’ai été embarquée du début à la fin.

Charlène est un personnage touchant. Adepte des réseaux sociaux sur lesquels elle partage ses lectures, c’est aussi une traductrice de la langue de Shakespeare. Dans ce métier, j’ai senti une petite part de Maloria Cassis. En effet, on sent bien que l’anglais a un lien particulier avec elle. Pas elle personnellement mais certainement son entourage. Si au départ, j’ai trouvé un peu maladroit la manière dont Charlène utilise les réseaux sociaux, à la limite du cliché, j’ai adoré tout son côté psychologique dans Sans Faute.

En effet, Charlène a perdu sa mère très jeune et un fossé s’est creusé entre elle et son père. On se doute bien que cela n’est pas juste lié à la mort de sa mère. Elle se renferme dans son univers, se concentre sur son boulot mais passe peu de temps avec ses amis. De plus, elle ne veut pas de relation sérieuse. Elle a forcément vécu un événement qui la met dans cet état. C’est quelque chose de bien plus profond qu’il n’y paraît et il faudra Alek pour permettre à Charlène d’en parler et de sortir de sa coquille.

Alek … personnage assez spécial pour lequel je n’ai pas vraiment éprouvé d’affection. Imbu de lui-même, arrogant et j’en passe. Il se croit indispensable aux autres et parfait et cela m’a vite énervée. Pourtant, au fil des pages, j’ai appris à le découvrir au travers des yeux de Charlène et j’ai appris à l’apprécier. Un peu comme Belle et sa Bête (oui, je suis très dans ce film d’animation). Vers la fin de Sans Faute, on découvre une information le concernant et même si je l’avais deviné, j’ai trouvé que c’était bien amené.

Au delà de cela, j’ai adoré retrouver la plume de Maloria Cassis. C’est bien sûr différent de ce qu’elle proposait dans sa série Cooper Training mais … on la reconnaît quand même. Elle aime traiter des sujets importants et d’actualité que l’on découvre au fil des pages. J’aime aussi sa façon de présenter les femmes. On retrouve bien son envie de mettre les femmes en avant tout en ayant quelques fragilités. Il faut un certain temps avant de découvrir le secret de Charlène mais justement, c’est plaisant.

Maloria Cassis a aussi utilisé ce moyen pour permettre à Charlène et Alek de se découvrir, de s’apprivoiser et d’apprendre à se connaître. Au final, chacun des deux complètent l’autre et c’est ensemble qu’ils vont affronter les différentes étapes, épreuves qui vont jalonner leur histoire. Et entre nous, ce côté un peu vase clos, un peu huis clos m’a plu. Cela permet vraiment de comprendre les personnages et leur façon de réagir et d’évoluer.

La fin est sympathique. Ce n’est pas forcément ainsi que je la voyais mais elle me plaît assez. Il y a un petit côté femme moderne quand même. En tout cas, j’ai fermé le livre avec un petit sourire aux lèvres. Merci pour ce moment.

Conclusion

Sans Faute de Maloria Cassis est un joli roman, un beau moment de tendresse et de bienveillance. On a des héros diamétralement opposés, avec des failles mais qui ont besoin l’un de l’autre pour mûrir et évoluer. Des thèmes qui parlent à tous et d’actualité sous fond de handball et de lecture. Un joli moment à lire au coin du feu.

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