« Si belle Sybille », la positive attitude par Valentine Lalande

Bonjour tout le monde ! Nouvelle chronique aujourd’hui sur la sortie du jour dans la collection New Way : Si belle Sybille de Valentine Lalande. C’est probablement l’une des sorties que j’attendais le plus dans cette collection. Mille mercis à Jessica et surtout Marion (Happy birthday !!!!) pour l’envoi !

C’est quoi le pitch Holly ?

Sybille se trouve moche, fade, inintéressante. Elle rase les murs du lycée pour ne pas se faire remarquer. Chaque jour, elle tente de sourire à son reflet dans le miroir, mais lorsque sonne sa première heure de cours, elle remet son masque d’adolescente solitaire ignorée par ses camarades. En secret, elle observe Soren, le type du dernier rang qui passe ses journées à griffonner sur un carnet.
Lorsque leur professeur de Littérature les soumet à un exercice d’écriture en binôme, elle espère bien tomber sur celui qui l’envoûte depuis le collège.
Malheureusement, le sort en décide autrement. Et c’est la pétillante Sofia, sa meilleure amie aussi généreuse en formes que de caractère, qui tombe sur Soren. La banale Sybille se retrouve à devoir travailler avec Samuel, qui décroche de loin la palme du pire crétin de la classe. Arrogant, imbu de lui-même et redoublant pour la deuxième fois… L’exercice littéraire risque de ne pas être une partie de plaisir.
À moins que… Et si Samuel l’aidait à prendre confiance en elle et à faire craquer le mystérieux Soren ?

On en pense quoi ?

Un très très joli coup de cœur ! Sincèrement, même si je connaissais la fin car je devine facilement les choses, Valentine Lalande a poussé encore plus loin dans cette histoire et elle a réussi à me captiver. Bravo !

On suit donc Sybille. Cette lycéenne de six-sept ans, comme la plupart des jeunes de son âge, a des complexes. Elle n’est pas grosse non ! Elle trouve juste qu’elle est quelconque et non une personne unique. Sans intérêt quoi. Si seulement elle pouvait être comme sa meilleure amie Sofia et être capable d’assumer son corps pour enfin avouer à Soren les sentiments qu’il lui inspire.

Autour d’elle et Sofia, il y a donc Soren, le bel intello qui écrit dans son carnet au fond de la classe, Zoé, la fille populaire et toute sa clique mais aussi Samuel, le bad boy pas fréquentable qui redouble et passe son temps à titiller ses camarades. Puis le professeur de littérature propose un devoir qui rebat toutes les cartes : faire le portrait d’un camarade. Le hasard met Sybille en binôme avec Samuel. Sauf qu’ils se détestent cordialement. Mais si ce devoir pouvait être la clef pour s’accepter et (s’) aimer ?

J’ai refermé le livre avec un chouette sourire aux lèvres. Je me suis retrouvée en Sybille mais je pense que tout le monde peut se reconnaître dans l’histoire de Si belle Sybille. Adolescente, j’ai eu de nombreux complexes. J’en ai encore mais petit à petit, j’arrive à assumer de plus en plus ce corps que je traînais comme un boulet. Si je n’avais pas eu cette camarade et sa phrase magique pour parler de sa poitrine, je crois que je n’aurais jamais fini par accepter mon corps. Si belle Sybille, c’est LE roman qui vaut la phrase magique.

A travers le thème principal du body positive, Valentine Lalande montre aux jeunes que l’on est beau tel que l’on est et que chacun est unique et précieux. Peu importe nos complexes, c’est ce que l’on est à l’intérieur qui sera toujours ce qui nous rend beau. Elle a choisi de faire passer son message à travers ce devoir littéraire mais aussi deux personnages que tout oppose.

On s’attache à Sybille et on se retrouve en elle mais on s’attache aussi à Samuel. Le bad boy qui, au final, cache bien son jeu. Lui aussi à des failles, différentes des complexes de Sybille mais bien présentes et ancrées en lui. Il m’a vraiment touchée au plus profond et cette maturité et lucidité pour son âge … elle me bluffe, comme celle que je peux ressentir au travers de certains de mes élèves quand il s’exprime. C’est juste dingue !

Si belle Sybille semble donc un roman initiatique et qui véhicule un message pour les jeunes sur ce qu’ils sont mais en fait, il est bien plus que cela. En effet, Valentine Lalande a choisi d’inclure d’autres thèmes en lien avec le climat scolaire, n’hésitant pas à aller très loin dans certaines scènes pour faire bouger les consciences. J’ai été complètement happée. Parce qu’elle ne délivre pas juste un message, elle montre aussi des dangers mais dans un autre angle. C’est criant de vérité et a le mérite de faire bouger les consciences. Non vraiment, il y a un sans faute !

Pour finir, la plume de Valentine Lalande … elle est très douce et légère, à l’image de son héroïne mais aussi à l’image de la manière dont elle veut faire passer ses différents messages. J’ai apprécié la fin qu’elle a choisi. Elle est fidèle à l’esprit de ses personnages, de ses messages et c’est tout ce que j’attends d’une fin pour un roman qui traite de tous ces thèmes. En tout cas, j’ai vraiment hâte de découvrir sa plume dans un autre roman.

Conclusion

Si belle Sybille est l’un de ses romans New Way qui marque plusieurs générations. Il est certes destiné à un certain public mais le choix des thèmes évoqués par Valentine Lalande parleront à bien plus de personnes que prévu. Tout cela rend l’histoire prenante, au delà des personnages attachants dans lesquels on se reconnaît facilement. N’hésitez pas et foncez le découvrir en librairie !

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