« L’habit ne fait pas le moineau », le road trip coup de cœur !

Bonjour tout le monde ! Il y a quinze jours, les éditions Mazarine m’ont fait la jolie surprise de m’envoyer le roman de Zoé Brisby paru la semaine dernière : L’habit ne fait pas le moineau.

Ce roman est l’un des deux lauréats du Mazarine Book day de cette année et au vu de ma lecture et de mon ressenti, je comprends pourquoi il mérite son prix.

C’est quoi le pitch Holly ?

Quand une drôle de rencontre vous donne des ailes…

Maxine, vieille dame excentrique souffrant de la maladie d’Alzheimer, s’échappe
de sa maison de retraite, bien décidée à en finir dignement avec la vie.
Alex, jeune homme introverti au cœur brisé par un chagrin d’amour, cherche une raison de vivre.
Réunis au hasard d’un covoiturage dans une Twingo hors d’âge, les voilà qui s’élancent à travers le pays.
Mais quand Maxine est signalée disparue et que la police s’en mêle, leur voyage prend soudain des allures de cavale inoubliable…
C’est le début de la plus belle aventure de leur vie !

Une histoire joyeuse et touchante, portée par un duo de choc.

On en pense quoi ?

J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman ! Non vraiment ! Il faut dire que je venais de lire le dernier Virginie Grimaldi et elle avait mis la barre très haute dans mon petit cœur. J’ai adoré cette histoire pleine d’humour et de tendresse.

On suit donc l’histoire d’Alex et de Maxine. Alex, la vingtaine, est dépressif. La femme pour lequel il a des sentiments ne les partage pas de la même manière. C’est la désillusion et le début de la descente aux enfers. Une seule solution : aller en Belgique. Là, tout ira bien. Pour réduire le coup de son voyage, il inscrit sa Twingo sur un site de co-voiturage et finit par trouver Maxine.

Maxine est une nonagénaire qui vit dans une maison de retraite. Mais voilà, vivre confinée parmi des petits vieux qui sont sourds, muets et j’en passe … très peu pour elle ! Un jour, elle apprend qu’elle a un truc (ndlr : pour garder du suspense, je l’appelle le truc) et décide de partir en Belgique où tout ira mieux pour elle. Oui mais voilà, Maxine ne conduit plus depuis des décennies et donc c’est un site de co-voiturage qui va lui permettre d’y aller.

La rencontre entre ces deux personnages radicalement opposés promet de belles choses pour la suite car dès le départ, un quiproquo les place en cavale. Et si ce voyage qui semble être hors de contrôle était la solution à tous leurs problèmes ?

L’habit ne fait pas le moineau est un véritable petit bijou, un petit bonbon à savourer. En effet, j’ai dévoré la moitié du roman avant de finalement prendre mon temps, de savourer chaque ligne et chaque aventure de Maxine et Alex.

Chacun de ses deux personnages m’ont touchée à leur manière. A travers eux, j’ai revu des moments de ma vie, des personnes qui ont marquées ma vie, … bref ! Alex est victime d’un chagrin d’amour. Cela arrive à tout le monde. Mais sa dépression qui en découle … J’ai trouvé que Zoé Brisby l’avait présentée avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. J’ai aimé aussi la manière dont Alex parle de sa maladie parce que oui, la dépression, c’est une maladie. Elle touche n’importe qui et on en parle pas assez. Merci Zoé pour cela.

Bien évidemment, le gros point fort de ce roman, c’est le personnage de Maxine. Cette mamie est une vrai bouffée d’air frais, que ce soit pour Alex que pour le lecteur. Elle est déroutante et pleine d’humour. Elle est incapable de citer une expression correctement (ndlr : si bien que l’une d’elles est devenue le titre du roman) et ça la rend tellement touchante et attachante. J’ai eu envie de nombreuses fois de lui faire des câlins. Elle m’a rappelée ma Mamy décédée il y a quelques années maintenant. Je la retrouve beaucoup à travers Maxine et ses détournements d’expression à la différence que ma grand-mère ne les détournait pas mais elle parlait le patois charentais et c’est tout comme.

J’ai adoré le concept de road trip. C’est vraiment bien amené avec juste ce qu’il faut d’humour pour le rendre unique et addictif. Cela m’a fait penser à ce film que j’adore et que j’étudie avec mes élèves, Little Miss Sunshine. Une petite fille qui a un rêve et qui entraîne toute sa famille dans un road trip pour le réaliser. Ils vont tour à tour se confronter vu qu’ils ont des personnalités bien différentes. Et bien L’habit ne fait pas le moineau, c’est un peu ça. Maxine et Alex ont un objectif et entraîne l’autre dans sa réalisation, peut importe ce qu’est l’autre.

Les deux caractères étant diamétralement opposés nous offrent des scènes cocasses qui m’ont fait sourire ou bien rire. Un véritable choc des générations doublé des cultures. On le voit bien dans la scène du costume Prada. Qu’est-ce que j’ai ri ! La plume de Zoé Brisby est très jolie, avec un style bien à elle. On a beaucoup de simplicité et de sensibilité dans ses mots. Elle est profondément humaine. C’est ça. Zoé Brisby a une plume profondément humaine avec des personnages digne des romans de Virginie Grimaldi mais qui sont propres à elle.

Maxine et Alex m’ont enchantée. J’ai adoré les suivre dans différentes aventures parce qu’à chaque fois, à chaque étape, on les découvre un peu plus, on apprend à les aimer petit à petit et on finit par s’attacher. J’ai refermé le livre avec un grand sourire aux lèvres. Une chose est sûre : L’habit ne fait pas le moineau fait partie de ses romans qui m’auront marquée cette année. Cela me donne envie de découvrir d’autres romans de Zoé Brisby.

Conclusion

Une nouvelle pépite, un coup de cœur trouvé par Mazarine. Une belle aventure, un super road trip avec un jeune homme blessé par l’amour et une grand-mère qui rêve de liberté. Des scènes cocasses, un humour doux et tordant … voilà ce qu’est L’habit ne fait pas le moineau. On se délecte de les suivre dans la Twingo, de les voir vivre des scènes plus ou moins drôles et tendres bref … un vrai moment de tendresse et de bienveillance teintée d’humanité. Merci Zoé Brisby pour cette lecture. Vous ne l’avez pas encore découvert et bien maintenant foncez découvrir le moineau ! Vous ne serez pas déçue.

Laisser un commentaire