« L’ivresse des libellules », le nouveau roman de Laure Manel

Bonjour tout le monde ! Nouvelle chronique aujourd’hui et pas des moindres vu qu’il s’agit du nouveau roman de Laure Manel, L’ivresse des libellules. J’ai fait la connaissance de Laure l’année dernière à un salon du livre et ai adoré son premier roman, La délicatesse du homard. J’avais donc hâte de la découvrir à nouveau. Mille mercis à Camille pour l’envoi de ce roman !

C’est quoi le pitch Holly ?

Quatre couples d’amis dans la quarantaine décident de s’octroyer des vacances sans enfants dans une villa de rêve.

Mais l’ambiance qui se voulait insouciante et idyllique ne tarde pas à se charger d’électricité. La faute aux caractères (et petites névroses) de chacun, aux modes de vie différents, à l’usure et la routine qui guettent les amoureux quand s’invite le quotidien, et à des parents qui ont oublié ce qu’était leur vie lorsqu’ils ne l’étaient pas encore… Quand débarque une jeune et jolie célibataire, le groupe est plus que jamais au bord de l’implosion.

On en pense quoi ?

J’ai adoré ma lecture. Et je peux désormais dire que Laure Manel fait partie de ses auteurs français qu’il faut absolument lire dans sa vie. Elle me fait penser à Virginie Grimaldi. Une histoire pleine d’humanité qui m’a fait sourire une fois le livre fermé.

On suit donc quatre couples d’amis qui passent quinze jours de vacances loin de leurs enfants et de leurs tracas. Chacun ayant sa propre personnalité, étant unique et je me suis attachée à eux de différentes manières. On a Sybil et son caractère de meneuse qui veut tout diriger en couple avec Alex qui l’aime donc tolère ses petits défauts puis Caro qui redécouvre l’amour avec Sébastien après s’être séparée du père de ses enfants, Claire et Jérôme le couple quasi parfait qui joue presque le rôle de la raison et enfin Emilie qui commence une crise de la quarantaine en avance sous les yeux d’un mari qui ne la reconnaît plus. Arrive donc Valentine et paf ! Rien ne va plus ! Tout est remis en cause pour le meilleur et pour le pire.

J’ai aimé suivre cette bande d’amis. On les voit affronter leurs peurs et les années passées accumulées au plus profond d’eux qui vont se trouver déverser sur la place publique parce qu’un grain de sable, une personne célibataire, va bousculer leurs habitudes et mettent en lumière toutes les choses qui n’ont pas toujours été dites. On va voir les différentes relations entre les personnages, toutes uniques, être affectées plus ou moins dans le bon sens. On va voir cette bande de copains remettre des choses en question, revoir leurs priorités avant d’assister à l’explosion finale qui va changer leurs vies à jamais.

Mais quand il s’agit de faire face à ses peurs, ses névroses ou bien ses défauts, ce n’est pas toujours évident. J’en ai aimé certains, ayant envie de les prendre dans mes bras ou bien j’en ai détesté au point de vouloir leur jeter des choses au visage. La vie en groupe – pardon, les vacances – n’est pas toujours évidente. Il faut apprendre à jongler avec les qualités et les défauts des autres et savoir garder la tête froide. C’est comme la colocation en fait. Il faut apprendre à vivre en communauté donc. J’ai souri devant certaines scènes, me rappelant, me renvoyant à des événements, des situations que j’avais vécues. D’où le fait que le roman de Laure Manel est plein d’humanité car c’est vraiment l’histoire de Monsieur et Madame Tout-le-monde, une histoire que l’on pourrait très bien vivre ou avoir vécu.

Je suis passée par tout un stade d’émotions car que j’ai aimé ou non certains personnages, j’ai vécu avec eux les déboires, leurs souffrances. Ascenseur émotionnel donc mais tout en retenue. L’ivresse des libellules parle du temps qui passe, de l’amitié ou encore de l’amour mais sans en faire trop. On comprend chacune des réactions des protagonistes de l’histoire. Mais au final, il y a toujours une morale, un moyen de faire grandir ces derniers et de leur offrir une belle leçon de vie. Pas une quête d’eux-mêmes mais presque. Ces vacances tous ensemble vont les aider à s’accepter et à vivre tout simplement.

J’ai adoré retrouver la plume de Laure Manel, cette manière de nous amenés ses personnages petit à petit et donc de nous prendre dans ses filets et dans le jeu des histoires. C’est addictif et il m’a été difficile de m’arrêter. J’avais envie de tout lire tout de suite. J’ai même fini pas devenir eux, le temps de me poser des questions et de comprendre leurs cheminements, en étant pas toujours d’accord avec leurs choix à chaque fois.

Conclusion

L’ivresse des libellules est un magnifique roman sur l’amitié, l’amour ou encore le temps qui passe. On prend plaisir à suivre une bande d’amis qui malgré le quotidien parfois lourd de la vie en communauté montre que l’on peut s’en sortir malgré des coups durs, des événements qui mettent des vérités à nues. C’est aussi de l’acceptation de soi, s’aimer tel que l’on est et recevoir une belle leçon de vie. Merci Laure Manel ! A lire absolument !

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