« Nos plus belles étincelles » ou ne jamais oublier son premier amour

Bonjour tout le monde ! Nouvelle chronique et pas des moindres car il s’agit d’un de mes premiers romans lus dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Michel Lafon. Mille mercis à Camille pour l’envoi et de m’avoir acceptée dans le cercle. J’ai choisi un livre qui me faisait envie de par le résumé mais aussi de part l’auteure : Jamie McGuire. J’ai lu Beautiful Disaster et je n’ai pas accroché. J’avais besoin de la découvrir dans un autre genre, enfin série et j’ai choisi Nos plus belles étincelles.

C’est quoi le pitch Holly ?

Depuis qu’il a croisé son sourire mélancolique derrière l’objectif de son appareil photo deux ans plus tôt, Elliott n’a jamais cessé d’aimer Catherine. Pourtant, la même année, il a été obligé de quitter la ville, la laissant seule au moment où elle avait le plus besoin de lui…
Aujourd’hui, Elliott rentre enfin et il est bien décidé à reprendre le fil de cette histoire d’amour qu’il n’a jamais oubliée. Mais Catherine ne lui a pas pardonné son départ, et le secret qui pèse sur elle pourrait étouffer à tout jamais l’étincelle de leur amour.

On en pense quoi ?

J’ai été plutôt longue à le lire mais j’avais besoin d’être dans un moment propice et ce week-end a été le bon moment. J’ai passé un joli moment avec Elliott et Catherine.

On fait d’abord la connaissance d’Elliott et Catherine alors qu’ils ne sont que des enfants.  Lui vient uniquement pendant les vacances tandis qu’elle habite dans la petite ville où se déroule le roman. Lui loge chez son oncle et sa tante alors qu’elle vit dans une grande maison seule avec ses parents. Un jour, un drame va faire que Catherine va se retrouver immortalisée dans l’objectif de l’appareil d’Elliott, passionné de photographie. C’est le coup de foudre d’un petit garçon qu’il aura toute sa vie, un peu comme Jean-Marc Généreux avec son épouse (oui c’est cliché mais je trouve cette histoire tellement belle que je ne peux que la comparer à celle-ci). Petit à petit, il va apprendre à connaître Catherine, à l’apprivoiser, avant de disparaître du jour au lendemain, sans laisser la moindre trace, la moindre adresse où le joindre. Pour Catherine, c’est la goutte de trop dans sa souffrance. Mais Elliott revient des années plus tard pour reconquérir celle qui n’a jamais cessé d’aimer…

Chacun d’eux a des fêlures, des souffrances qui ne nous n’empêchent pas de nous attacher à eux. Catherine aide sa mère du mieux qu’elle peut. Elle a perdu son père et sa mère ne lui donne pas l’amour dont elle a toujours eu besoin. Traitée comme une moins que rien, seuls les amis, les clients de la pension créée par sa mère dans la maison familiale lui donne un peu d’affection et de tendresse alors elle ne laisse personne approcher de sa maison, de peur que quelqu’un ne découvre ce qui s’y passe. Quant à Elliott, la vie ne l’a pas épargné non plus.

Père violent qui après un divorce ne s’intéresse à son fils que pour l’argent qu’il peut lui donner, Elliott va donc choisir de s’émanciper du mieux qu’il peut de ce père toxique et donc retrouver Catherine et l’aimer coûte que coûte, comme il aurait du le faire des années plus tôt. Pour sa dernière année de lycée, il choisit de vivre chez sa tante Leigh et donner se rapprocher de Catherine pour regagner sa confiance et enfin vivre l’histoire d’amour dont il a toujours eu envie de vivre avec elle. On évolue alors dans une ambiance sombre et mélancolique en alternant les points de vue des deux héros. Jamie McGuire a une jolie plume car j’ai eu un bel ascenseur émotionnel par moment, surtout avec le quotidien de Catherine. C’est une héroïne à la fois fragile mais tellement forte en même temps, on ne peut que l’admirer.

Elliott va devenir son rayon de soleil dans sa vie si triste et terne. Car même si elle ne peut pas quitter sa maison, elle commence à voir un avenir, son avenir. Petit à petit ils découvrent des choses ensemble, pas toujours belles (dont j’ai anticipé certaines) et le livre devient addictif, difficile de le lâcher avant de connaître le dénouement. Et puis cette opposition entre Elliott et Catherine … Lui qui est fort et sûr de lui et elle qui manque de confiance en elle et peine à le suivre car elle doit apprendre à s’aimer. C’est beau, touchant mais stressant et angoissant. On a tellement envie de voir Catherine aller mieux et s’en sortir.

Jamie McGuire nous propose des thèmes bien amenés et profonds. Mais j’ai trouvé malgré tout que l’intrigue était un peu trop prévisible et pas parce que j’ai l’habitude de deviner tout. L’alternance des points de vue est plaisant, rendant l’histoire addictive et donnant envie de connaître le dénouement de leur histoire mais le mélange romance et thriller n’a pas trop fonctionné avec moi. En revanche, quelques imperfections, des longueurs pour tout dire, m’ont empêchée de pouvoir avoir un coup de cœur pour ce livre.

Conclusion

Nos plus belles étincelles est un très joli roman. Des personnages principaux attachants malgré les difficultés de la vie qu’ils ont eu à affronter. Des thèmes bouleversants et profonds qui marquent et donnent parfois de belles montées d’émotion mais qui subissent quelques petites longueurs. Cependant, je peux clairement dire que je l’ai préféré à Beautiful Disaster. Je tenterai donc un nouveau roman de cette auteure avec plaisir car Jamie McGuire a une plume addictive.

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