« November 9 », une journée peut tout changer

Bonjour tout le monde. Je encore en retard dans mes chroniques mais là, je vais être à jour pour le roman qui sort aujourd’hui : November 9 de Colleen Hoover. Merci à Magali et à Stéphanie des éditions Hugo Roman pour cet envoi.

Certains le savent, Colleen Hoover fait partie de mes auteures fétiches. J’attends toujours ses romans avec une très grande impatience, celui-ci ne manque pas à la règle. A vrai dire, je l’attendais avec beaucoup beaucoup d’impatience car le concept de ce roman me rappelle One Day de David Nicholls, un roman que j’aime énormément et qui fait partie de mes romans favoris.

C’est quoi le pitch Holly ?

Fallon et Ben se rencontrent par hasard alors que leur vie est en train de changer.

La jeune femme est sur le point d’aller s’installer à New York où elle espère poursuivre une carrière d’actrice au théâtre. Ben veut devenir écrivain.

Ils se croisent comme des étoiles filantes mais l’intensité de ce qu’ils partagent les pousse à se fixer un rendez-vous annuel, le neuf novembre.

Fallon devient alors la source d’inspiration du roman de Ben. Chaque rendez-vous est une mine d’informations pour lui et, pour tous les deux, c’est le moyen de faire le point sur leur vie.

Jusqu’au jour, un neuf novembre évidemment, où Fallon se met à douter de ce que Ben lui raconte sur lui-même. Peut-il avoir inventé sa vie comme un roman ? Et pourquoi ferait-il une chose pareille ?

 

On en pense quoi ?

J’ai une nouvelle fois eu un coup de cœur pour un roman de Colleen Hoover. Peut être pas autant que Jamais plus ou encore The silent waters mais … il figure pour le moment dans mon top 9 de cette année.

On suit l’histoire de Fallon et de Ben. A 18 ans, la première pense que sa vie est fichue. Un père qu’elle n’aime pas plus que ça enfin … avec lequel les relations sont extrêmement tendues et difficiles. Depuis un incendie qui lui a coûté sa carrière d’actrice et une partie de son corps, Fallon ne croit plus en rien. Elle se sent laide, immonde et incapable de plaire à qui que ce soit. Elle en veut à son père. Énormément. Après tout, elle était chez lui quand le drame est arrivé. Aujourd’hui, leur relation est indescriptible. Fallon n’arrive pas à communiquer avec lui. Elle choisit de déménager à New York pour tenter de percer à Broadway, malgré ses cicatrices. Alors qu’elle se dispute une n-ième fois avec son père, elle fait la connaissance de Ben.

Ben, de son nom complet Benton James Kessler, a lui aussi 18 ans. Beau comme un Dieu selon Fallon, il ne peut s’empêcher d’intervenir en se présentant comme le petit ami de cette dernière. Surprise, elle joue le jeu. Ben est fasciné, curieux même, par Fallon. Ses cicatrices, ses mutilations, il ne les voit pas. C’est ce qu’il y a derrière qui l’intéresse. Leur rencontre devrait s’arrêter là mais voilà, ces quelques heures ensemble sont tellement magiques pour eux qu’ils décident de se revoir le même jour, le 9 novembre, durant les cinq prochaines années. Ainsi, ils font se confronter au temps qui passe, se donner des consignes à suivre durant l’année où ils ne se verront pas et ainsi, Ben pourra écrire son roman sur Fallon.

Pour ceux qui ont lu One Day, on s’attend à une fin plus ou moins tragique (ça dépend comment on la voit) mais en fait non. November 9, même s’il se concentre sur une seule journée, va encore plus loin. A chacune de leurs retrouvailles, Fallon et Ben ont des choses à se dire, à s’avouer aussi et petit à petit, leur relation change, évolue. Mais est-ce que se voir une seule journée dans l’année peut être le début d’une belle histoire ? C’est ce que Fallon et Ben vont apprendre au fur et à mesure.

J’ai adoré suivre Fallon et Ben. Ils m’ont touchée chacun à leur manière. Si on découvre plus facilement Fallon, Ben reste un mystère pendant une bonne partie du roman mais pas sur ses sentiments. Colleen Hoover a choisi de découper son roman non en chapitre mais en 9 novembre. Chacun de ces 9 novembre voit tour à tour Fallon et Ben prendre la parole. On souffre de leurs douleurs et de leurs peines mais on s’émeut de leurs sentiments. Et en bonus, j’ai pu voir l’espace de quelques pages des personnages d’un autre roman de Colleen Hoover. C’est un plaisir de les revoir si vous voulez mon avis.

Je suis passée par tout un tas d’émotions. Toutes différentes mais créant en moi un sacré ascenseur émotionnel. Comme chacun des romans de cette auteure à vrai dire. Peut être pas la même intensité que Jamais plus mais … presque autant qu’un roman de Mhairi McFarlane. J’étais persuadée de connaître la fin et en fait … non ! J’ai eu le droit à une petite surprise qui, avec le recul devient logique, m’a complètement chamboulée sur le coup.

Son écriture est belle. Il n’y a pas de tournures de phrase tordues ou même des effets de style. Il y a des jolies petits textes de Ben qui illustre chaque 9 novembre avant d’entrer dans la tête de nos deux héros. J’ai toujours aimé qu’un roman nous offre la pensée de chacun des héros et là, Colleen Hoover le fait mais en nous le présentant d’une autre manière. Faut dire que ses romans sont tellement attendus qu’elle doit se renouveler un peu non ?

November 9 n’est pas juste un roman d’amour. C’est aussi un roman sur la quête de soi et la reconstruction. C’est aussi un roman sur le passé, le présent et l’avenir. Un roman sur le pardon. Bref … un roman qui traite de beaucoup de thèmes qui aussi douloureux soient-ils font du bien. Ne pas le lire serait un affront.

Conclusion

Colleen Hoover m’a encore une fois conquise. De beaux personnages, parfois torturés, parfois malheureux mais qui ensemble, à chacune de leur rencontre, gagnent en maturité pour enfin devenir ceux qu’ils ont toujours voulu être. Un roman très bien construit au niveau de la narration avec des personnages touchants à leur manière. J’aurais limite aimé rester plus longtemps avec eux. Alors n’hésitez plus : allez-y, foncez l’acheter ! Vous ne serez pas déçus !

 

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