« Tu comprendras quand tu seras plus grande », une nouvelle pépite

Bonjour tout le monde ! Ce mois-ci, j’ai rejoint le club lecture de Fanny du blog Anything is possible.  Ce mois-ci, c’est le second roman de Virginie Grimaldi, aussi connue sous le nom de Ginie de Femme Sweet Femme, qui est à l’honneur : Tu comprendras quand tu seras plus grande. Ce fut mon cadeau d’anniversaire l’an dernier et comme j’avais beaucoup aimé ma lecture, je n’ai pas hésité à le relire pour le club.

C’est quoi le pitch Holly ?

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

On en pense quoi ?

Comme pour son premier roman, Virginie Grimaldi m’a transportée. Son deuxième roman est un véritable bonbon mais pas n’importe quel bonbon, un bonbon qui fait du bien, un bonbon qu’on a envie une fois fini de le faire découvrir à d’autres (dans mon cas, ce fut ma mère). De plus, je savais que j’allais aimer ce roman avant même de le commencer puisque j’avais adoré son premier.

Dans ce roman, on suit Julia. A 32 ans, elle a choisi de tout quitter, suite à un événement douloureux. Sans rien dire ni justifier son choix, elle postule pour un poste de psychologue dans une maison de retraite au Pays Basque. Bien décidée à garder son cœur à l’abri de tout sentiment, Julia va tenter de s’acclimater à ce nouveau milieu. Et surtout soigner ses bleus à l’âme qui font si mal. Mais pourtant … Et si c’était la spontanéité et le caractère, tantôt doux ou tantôt farceur, des pensionnaires des Tamaris qui allaient aider Julia à reprendre goût à la vie ?

Julia est un personnage touchant, sincèrement. Parfois, je n’ai pas tout le temps compris ses choix notamment quand il s’agit de sa famille mais plus les pages ont défilé et plus j’ai commencé à comprendre où Virginie Grimaldi voulait nous emporter. Faut dire qu’avec le final … elle m’a complètement eue ! Ce roman évoque différents thèmes qui me sont chers : le deuil et la reconstruction par exemple. Quand on perd un proche, chacun à sa manière, à sa façon, tente de le gérer. J’ai pu le voir il y a quelques années quand ma grand-mère nous a quittés. Il faut du temps et affronter les fameuses étapes pour se reconstruire et vivre avec l’absence de la personne qui nous était chère. J’aime beaucoup la vision de ma copine Mélusine sur la question.

Le deuil est un événement que nous vivons chacun à notre façon, il est difficile d’imaginer ce que l’on pourrait faire ou ressentir en de pareilles circonstances, tant que nous n’y sommes pas confrontés. (extrait de sa chronique du roman de Virginie Grimaldi)

Je me suis attachée à ces petits vieux car chacun à leur manière, chacun avec leur caractère différent, leurs petites manies m’ont touchée. J’ai parfois retrouvé en eux mes grands-parents, mes arrières-grands-parents (du moins, ceux que j’ai connu) et c’est là un point fort chez Virginie Grimaldi : les liens familiaux. Tout tourne autour de ça, à commencer par Julia et son père. Puis viens sa mère, sa sœur et enfin un dernier lien, sa grand-mère. Julia évoque souvent sa grand-mère et le lien très fort qui l’unit à elle. A travers son enfance par exemple. C’est encore plus touchant quand on arrive à la fin du roman. Une belle et jolie surprise ! Je me suis revue avec mes propres grands-mères (d’ailleurs, ce vendredi, Mémé va avoir 80 ans) et ça, ça n’a pas de prix.

Tu comprendras quand tu seras plus grande, c’est pas juste un roman feel good dont tu sors de ta lecture avec une banane jusqu’aux oreilles. Non ! C’est un moment privilégié avec des personnages drôles et touchants. Tu passes du rire aux larmes en quelques secondes mais la plume de Virginie Grimaldi est tellement subtile que l’émotion est dosée à la perfection. C’est avec beaucoup de bienveillance qu’on voit la vie, la mort, l’humour, l’amour ou encore l’espoir exister dans cette histoire. C’est aussi un cheminement, la redécouverte de soi pour Julia, une quête du bonheur pour apprendre progressivement à refaire sa vie malgré le deuil et la douleur qui l’accompagne. Voilà pourquoi c’est un bonbon qui fait du bien. Il soigne tous les maux, toutes les blessures et par seulement celles de Julia. Nous aussi lecteurs, à la fin de notre lecture, on est guéri de tous les petits tracas qui nous tenaillaient.

Conclusion

Encore une fois, la magie Virginie Grimaldi a opéré. Tu comprendras quand tu seras plus grande est encore meilleur que le premier. Il fait du bien, il fait rire, il fait pleurer avec des personnages hauts en couleur plein d’amour et d’humour. On passe un moment merveilleux avec Julia, avec les résidents de Tamaris qui nous apprennent à leur manière la vie. On referme le livre avec le sourire car on sait que l’on a pas juste passé un bon moment. C’est encore plus fort. On a affronté des thèmes par toujours évidents mais ils sont tellement bien abordés que l’on oublie presque qu’ils font mal. En tout cas, une chose est sûre : il FAUT le lire ! Et encore mieux, il FAUT que JE lise son dernier roman. Je suis certaine qu’il est aussi beau que celui-ci.

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