« Qui veut la peau d’Anna C. ? », Sophie Henrionnet au top !

Bonjour tout le monde ! Cette semaine va être riche en chroniques publiées pour la simple et bonne raison que j’ai beaucoup beaucoup lu ces derniers temps (et ce malgré le concours qui arrive …). Aujourd’hui, je vous parle du nouveau roman de Sophie Henrionnet, Qui veut la peau d’Anna C. ?. Merci à Patricia Bornic pour l’envoi. Je ne pouvais pas ne pas lire le dernier né de Sophie (après tout ce que nous avons vécu ces deux dernières années ensemble).

C’est quoi le pitch Holly ?

La trentaine, Marie est une célibataire endurcie. Bibliothécaire modèle, elle apprend un jour une formidable nouvelle : son odieuse supérieure est morte étouffée avec un beignet. Enfin l’avenir lui sourit, enfin elle va accéder au poste de directrice. Mais, au lieu de promouvoir l’employée modèle, le grand patron nomme la maîtresse du maire, belle à tomber mais bête comme ses pieds.
Et puisque la poisse est généreuse, Marie se trouve mêlée à un incroyable quiproquo. Un soir, pour chasser un ado boutonneux lui faisant des avances, elle prétend s’appeler… Anna Costello, un nom entendu par hasard. Peu après, elle se retrouve traquée par des malabars recherchant justement une certaine Anna Costello ! Mais qui est donc cette Anna C. ? Pour se sortir de cette embrouille, la sage bibliothécaire peut compter sur l’aide du séduisant Grégoire, un architecte SDF qui a volé à son secours. Ils ne seront pas trop de deux pour l’aider à reprendre sa vie en main…

On en pense quoi ?

Il est parfaitement clair que Sophie Henrionnet excelle dans l’art d’écrire des comédies (romantiques et autres) totalement loufoques dans certaines scènes et un poil policières. J’ai retrouvé tous ce qui m’a fait aimer son premier roman avec Qui veut la peau d’Anna C. ?. Elle joue les mots, le rythme, l’humour et les enchaînements sans aucun souci. On dévore le roman tant et si bien qu’une fois à la fin, on se dit qu’on a plus que passé un bon moment. C’est comme un roman feel good mais en plus … ensoleillé. On a une vraie banane à la fin de la lecture. C’est une histoire drôle et complètement barrée. J’aime ce mot, barrée. C’est vraiment le mot qui qualifierait le style de Sophie Henrionnet dans ce genre de roman.

On suit donc Marie Martin, bibliothécaire qui va vivre des aventures rocambolesques, parfois même complètement foireuses. Comme pour Joséphine de Drôle de Karma et Olympe de Tout est sous contrôle, Marie est pétillante, maladroite, un peu trop curieuse mais atteinte d’une soif de comprendre tout ce qui lui arrive. Car oui, suite à un quiproquo provoqué par elle-même (quand on vous dit que les trucs foireux, c’est son domaine), elle devient l’ennemi public #1 d’une affaire qui la dépasse plus que tout.

Faut dire que notre Marie, elle a pas un super karma en ce moment. Sa chef meurt, tuée par un beignet (quand je vous dis qu’elle est complètement barrée cette histoire), et alors qu’en toute logique, elle est censée prendre la suite car la plus qualifiée, elle se fait siffler le poste par une Barbie à la cervelle aussi énorme que celle d’un candidat de télé réalité (genre elle serait bien capable de dire qu’il existe deux lunes …) et qui le doit à son talent pour réchauffer le lit du maire de la commune. Clairement, elle a vraiment pas de chance Marie. Et pour couronner le tout, voilà que pour éconduire un ado pré-pubère, elle sort LE nom qui pourrait être égal à la côte de popularité d’un certain Voldemort (autant être aussi barrée que Sophie pour écrire cette chronique). Dès lors, elle va devoir se cacher puis se défendre pour enfin retrouver une vie normale.  Mais Marie n’est pas seule. Car comme elle a pas de chance, elle va porter en quelque sorte la poisse à Grégoire, sans domicile fixe et sans-emploi de son état, qui la sauve d’un enlèvement certain (sauf son vélo à lui).

Dans sa quête du pourquoi du comment, elle va pouvoir compter sur Grégoire, devenu son charmant colocataire pour le coup (car oui, figurez-vous qu’il est vraiment pas mal Grégoire), et le séduisant inspecteur de police à la mâchoire américaine, Bertrand Gambier. Ses investigations la conduisent de Paris à Avignon en passant par l’Anjou où une succession de situations loufoques – et toutes plus rocambolesques les unes que les autres – l’attend pour en apprendre davantage sur le secret qui entoure la véritable Anna C. Marie et Grégoire, épaulés de Bertrand, arriveront-ils à résoudre le mystère ? Et si cela leur permettait de trouver encore bien plus de réponses ?

C’est certain que le gros point fort de Sophie Henrionnet est son héroïne un poil déjantée ou barrée (à vous de choisir le bon terme, les deux collent) et la succession d’événements incroyables (et pourtant vrais) qui s’accumulent et finissent par ne faire qu’un avec elle. Marie a tout de l’héroïne lambda, celle dans laquelle chaque lecteur peut se retrouver, et que l’on aime malgré tout, peut importe ses travers. On aime aussi les hommes qui gravitent autour d’elle car ils ne sont pas juste l’atout charme de Qui veut la peau d’Anna C. ? (du moins un en particulier), ils sont touchants à leur manière, avec un vécu pas toujours glorieux mais qui nous frappent en plein cœur et qu’on a envie de serrer dans nos bras. Des chevaliers des temps modernes, pourfendeurs de l’humanité, secourant la damoiselle en détresse qui s’avère être bien pire pour leur matricule. Cela permet des duos/scènes d’enfer !

Le deuxième point, ce sont les personnages secondaires. Certains sont vraiment sympathiques et d’autres totalement loufoques et tendres, à l’image du style de l’auteur. On aime Sonia, l’amie et confidente complément délurée en recherche du grand amour (mention spécial à son coup de cœur du moment qui m’a arrachée une crise de rire) et Gilbert, le pseudo grand-père très prévenant et digne de rentrer dans la team #totalementbarréedeSophie.

Conclusion

Du très grand Sophie Henrionnet ! Encore un roman qui prouve qu’un grand auteur est capable d’écrire différents genre de littérature mais tout en conservant son style tendre et déluré. Des personnages hauts en couleur, une histoire abracadabrantesque et un humour à faire chavirer un chameau (Oui je sais, c’est Moundir qui dit ça) et plus si affinités, façon de parler. Un roman qui met de bonne humeur et qui une fois fini nous donne un pêche d’enfer. A lire absolument !

2 thoughts on “« Qui veut la peau d’Anna C. ? », Sophie Henrionnet au top !

  1. Je vois son nom depuis pas mal de temps et j’ai bien envie de lire ses livres. Déjanté, j’aime, ça change!
    Je file lire tes autres articles.
    Bonne journée Holly!

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