« Sur la réserve », un excellent roman anticipatif !

Bonjour tout le monde ! A l’heure où les romans proposent des dystopies toutes plus intéressantes les unes que les autres comme Hunger Games, une auteure a choisi de nous proposer un roman contemporain et anticipatif par la même occasion.

Tout d’abord, encore une fois, je tiens à remercier Eric Poupet de m’avoir envoyé ce roman.  Après un petit tour sur le net, je m’aperçois que je fais partie des premiers à chroniquer ce roman et je suis donc ravie de vous présenter Sur la réserve.

C’est quoi le pitch Holly ?

Et s’il n’y avait plus de pétrole en France ? Un matin, Ludovic tombe bêtement en panne d’essence à la sortie de son village. Rien de grave à priori, pourtant ses ennuis ne font que commencer et sa vie en sera bouleversée à tout jamais. Car la pénurie de pétrole qui paralyse le pays interdit toute faiblesse ou indolence. Jour après jour, Ludovic raconte ses mésaventures, ses petites victoires et ses grandes médiocrités. Son monde s’écroule et il n’a rien vu venir. Personne n’a rien vu venir. Un premier roman anticipatif écrit avec brio qui tire la sonnette d’alarme quant à notre invraisemblable dépendance à l’or noir.

On en pense quoi ?

J’ai un gros gros gros coup de cœur pour ce roman. J’ai eu une période dystopie comme beaucoup mais là … on en est loin et j’ai trouvé le thème excellent.

Carole Mijeon a choisi de nous priver de pétrole, cet or noir qui compte beaucoup et sur lequel on se repose énormément.

Nous suivons donc Ludovic, jeune homme qui travaille dans le design (la pub dans mes souvenirs). Honnêtement, il a tout de l’antihéros. Il est pas aussi canon que le sont Bennett Ryan (Beautiful Bastard), Braden Carmichael (Dublin Street) ou encore Christian Grey. On a pas vraiment de description, il est plutôt gringalet comme il le dit lui-même. Il manque de confiance en lui selon moi et surtout … il est du genre lâche (et croyez-moi dans le roman, il l’est sacrément). C’est lui le narrateur. Suite à la pénurie de pétrole, il n’y a plus d’essence et on voit voir Ludovic évoluer dans ce nouveau « monde », trouver des moyens de survie et regarder petit à petit le monde tourner … à la prochaine guerre mondiale.

En effet, on s’aperçoit qu’avec le manque de pétrole, les gens ne savent plus quoi faire. On est bien trop dépendant du pétrole et donc quand il s’agit de trouver des solutions, et bien c’est la galère. C’est surtout de les voir évoluer comme des êtres égoïstes, qui ne pensent qu’eux et qui finissent par faire des choses qu’ils n’auraient probablement jamais fait. Petit à petit, on sombre dans l’enfer et la misère. Comme quoi, ma mère ne dit pas toujours des bêtises. Je comprends mieux ce qui pourrait arriver si un jour je n’avais plus rien à manger ou à me mettre.

J’ai littéralement adoré la fin. Elle est ouverte et donc chacun peut imaginer ce qui se passe après. J’ai aimé l’évolution de Ludovic et sa vision du monde sans pétrole. Les personnages qui gravitent autour de lui m’ont plu car malgré que l’on soit dans la tête de Ludovic, on les suit, on les voit réagir chacun à leur façon à cette pénurie de pétrole et … on s’attache à certains d’entre eux comme Agathe par exemple.

Conclusion

Un excellent roman qui traite d’un sujet actuel et qui nous monte les dangers à la dépendance. Des personnages attachants qui évoluent dans un monde sans pétrole et sur lequel on devrait ou pas prendre exemple si jamais ce genre de situation arrive. A lire absolument !

4 thoughts on “« Sur la réserve », un excellent roman anticipatif !

  1. Je suis curieuse maintenant. En plein dans l’actualité du moment, je voudrais bien savoir comment le personnage principal va vivre une vie sans pétrole. Cette vie qui semble angoisser de trop nombreux français qui font bouchonner les stations essence.

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