Regard sur … #2 : Sur la route de Madison

Bonsoir à toi ami lecteur ! Ce soir, il n’y a rien de bien spécial à la télévision (désolée mais « Top Chef » c’est pas mon truc à moi) et vu que 1 : le pape a démissionné et que ça me fait un peu bizarre (et faut que je digère un peu (et non je suis pas pratiquante)) et 2 : voilà un an que Whitney nous a quittés (et que j’ai bien envie de me replonger dans « Bodyguard »), j’ai décidé de tout de même prendre le temps de parler d’un de mes films chouchou que j’ai revu il n’y a pas si longtemps que ça : « Sur la route de Madison ».

https://i0.wp.com/www.mettre-en-culture.com/img/visuels/sur_la_route_de_madison.jpg?resize=300%2C415Bon comme vous le savez, j’adore Meryl Streep. C’est ma 2° actrice fétiche tant elle m’impressionne dans son jeu … bref, je l’adore. Ce film-là, il me marque par tout plein de choses.

C’est l’adaptation du roman éponyme, best-seller depuis 1992 de Robert James Waller. (Et comme je fais une fixette sur les dates, 1992 c’est l’année de naissance de ma soeur).
J’ai découvert ce roman grâce à mon amie Lydie en première année de fac et depuis, je ne peux plus m’en passer. (Je crois que je vais devoir me l’acheter obligé ! Poke à toi ma soeur cosmique !)
Et puis c’est une histoire d’amour et … et je vais arrêter de suite et commencer par vous en parler sinon je vais jamais regarder « Bodyguard ». PS : je m’excuse à l’avance des parenthèses qui vont suivre tout le long.

C’est l’histoire du destin de Francesca Johnson (inoubliable Meryl Streep) qui semble être tout tracé. Marié à un ancien soldat (rencontré pendant la guerre), elle est mère de deux enfants, Mickael et Caroline. Mais un jour de l’été 1965 (encore un signe ! C’est l’année de naissance de ma Maman chérie (que j’embrasse au passage)), alors que son mari et ses enfants sont partis à une foire dans l’Illinois (pour présenter le veau de Caroline à un concours), le photographe Robert Kincaid (Clint Eastwood) lui demande sa route. Elle le guidera à travers les ponts couverts du comté de Madison qu’il est chargé de photographier pour « National Geographic ». Ensemble, ils ont vivre une passionnante et très brève histoire d’amour qui
restera à jamais marquée dans leur mémoire.

Il n’y a pas de mots pour définir ce film (et le livre !!!). D’ailleurs, je dédicace cette critique à ma chère amie Lydie avec qui j’ai la passion du cinéma en commun et avec qui je compte bien refaire des soirées McDo/Movies dès qu l’on pourra. Je connaissais ce film depuis des années mais je n’avais jamais eu l’occasion de le voir (avant mes 18 ans, ce qui est une véritable honte pour moi quand même !). En plus, je n’avais pas lu le livre (double honte je dis !). Heureusement qu’elle était là Lydie ! Elle m’a passé le livre et ensuite, nous avons regardé ensemble cette merveille (toujours lire avant de voir). C’est une parfaite adaptation de roman.

Tout y est, rien n’a été oublié mais vraiment rien. Toutes les pensées de Francesca décrites dans le livre, Meryl Streep les traduits parfaitement dans ses expressions et son jeu d’actrice. Pas étonnant qu’elle détienne le record de nomination aux Oscars ! C’est absolument superbe. Vient ensuite ce cher Clint Eastwood (qui n’est pas un canon admettons-le ! Il est toujours mieux que Jacques Brel quand même mais là … miam !). Il joue extrêmement bien et juste le rôle de Robert et sans jamais faillir. Toute la sensualité et le jeu de la séduction sont là, présents dans le film. Je pense notamment à la scène de la douche où Francesca trouve que la situation dans laquelle elle est est érotique (Robert s’étant douché juste avant elle, elle est dans sa baignoire et l’imagine à sa place). Cette histoire d’amour la change de sa vie habituelle. En effet, elle s’est retrouvée avec son mari, chez lui, en épouse et mère de famille dans un milieu culturel très différent du sien, au milieu de nulle part dans le plat pays de l’Iowa, où les plus proches voisins de la ferme se trouvent à des dizaines de kilomètres. C’est tout de même un enfermement physique dans une ferme au milieu de nulle part, social en tant qu’épouse et mère, et culturel car Robert est l’ouverture et l’union au monde auquel elle n’appartient plus depuis des années (Mon Dieu j’ai l’impression de parler chinois et philosophe, en tout cas pas le blond). C’est pourquoi ce film est si émouvant ( je vous jure que les boîtes de mouchoirs se vide à vitesse grand V ).

Et la fin n’arrange rien. ATTENTION SPOILER !!!!!! (Lisez pas le paragraphe suivant si vous voulez pas que je gâche la surprise !)

Avant de partir, Robert demande à Francesca de prendre ses affaires et venir avec lui. Après beaucoup de réflexions, elle lui dit que ce ne serait pas bien, que sa famille lui manquerait, que ce départ les blesserait et qu’ils pourraient ne plus s’aimer si elle allait avec Robert. Francesca est une femme droite et d’une loyauté incroyable qu’on aimerait tous une épouse comme elle. Elle préfère le sacrifice à l’amour car elle sait que Robert continuera à l’aimer et que lorsqu’elle sera libre par la mort de son mari ou s’il demandera le divorce, elle rejoindra Robert. Ce sont deux idéaux car toutes les filles aimeraient un Robert Kincaid ( moi la première (mais je maintiens que s’il avait le physique de Chouchou British, je lui sauterais dessus)).

Je n’en dirai pas plus sur la fin. Pour la connaître, il suffit de voir le film. Sortez vos mouchoirs !

Bon j’espère ne pas avoir été trop chiante et trop longue (d’ailleurs merci d’avoir suivi jusque là) mais c’est toujours dur pour moi de faire court quand il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur.

En attendant, bonne soirée et moi je vais aller voir Frank Farmer.

11 thoughts on “Regard sur … #2 : Sur la route de Madison

  1. Mouais, mais un Robert Kinkaid avec la tête de Hugh Dancy perdrait aussi de son mystère, nan? Parce que ton Chouchou British, il est pas mystérieux, il est trop choubidou… ^^

    1. Surtout quand il a ses belles boucles brunes et sa barbiche de trois jours … 🙂 Mais oui, un Robert perdrait son charme mais que veux-tu … je suis incorrigible. ^^

  2. LSur la route  de Madison est un grand et beau film d’amour .Je le revois toujours avec émotion .Je me dis toujours que cette brève histoire d’amour a été comme une bouffée d’oxygéne
    dans la vie de l’héroine et lui a permis peut-être de continuer à vivre une vie ordinaire .Vous avez bien raison d’en parler

    1. Ha ha 🙂 J’aime beaucoup pleuré de mon côté mais je limite la casse quand même un peu. Merci d’être passée en tout cas.

Laisser un commentaire