Sinbad le marin a autant le droit à la reconnaissance que n’importe quel Disney !!!

Je l’ai déjà dit. J’aime les films d’animation, les Disney sont ceux qui ont bercé mon enfance mais il existe d’autres films d’animation qui ont eu un succès incroyable. Regardez Anastasia … Un carton ! ET CE N’EST PAS UN DISNEY !!!! (Alors arrêtez de dire que s’en est un !) Alors aujourd’hui j’ai eu envie de vous faire partager mon GROS coup de coeur depuis des années … Sinbad.

afficheAccusé à tort d’avoir volé le Livre de la Paix, l’audacieux et légendaire Sinbad (Patrick Bruel/Brad Pitt) est chargé de retrouver et de restituer le précieux ouvrage, faute de quoi son meilleur ami, Proteus (Damien Ferrette/Joseph Fiennes), mourra. L’aventurier refuse cette chance et opte pour une croisière et un plan bronzette aux îles Fidji. Pas si vite ! Car la belle fiancée de Proteus, Marina (Catherine Zeta-Jones/Monica Bellucci), s’est glissée à bord du bateau de Sinbad pour veiller à ce qu’il remplisse sa mission, et le premier bad boy de l’histoire va se trouver confronté à un incroyable déluge de dangers.
Eris (Emmanuelle Bondeville/Michelle Pfeiffer), déesse du chaos, s’acharne en effet contre lui, envoyant à sa rencontre un essaim de monstres et déclenchant à tout moment d’épouvantables tempêtes. Et tout cela n’est encore rien à côté des défis que lance à notre héros la frêle mais redoutable Marina…

Juste une question pour tous les fans de dessins animés : pourquoi les dessins animés Dreamworks ne trouvent-ils pas leur public comme les Disney ? Ils en ont fait des excellents comme Spirit ou la Route d’Eldorado (bon je pense que Spirit vous parle plus vu que Gulli le diffuse régulièrement). Bon d’accord certains sont connus et ont été salués par les critiques notamment Shrek ou bien Le prince d’Egypte (R.I.P The Voice pour avoir chanté la BO). Si j’ai adoré le deuxième et bien ri avec le premier (parce que mis à part le 2, les autres suites sont pas top top), j’avoue avoir trouvé que Sinbad était entre les deux.

J’ai adoré l’histoire qui diffère un peu beaucoup de la légende de Sinbad que je lisais enfant mais cela n’a pas d’importance. Ensuite, j’ai bien ri avec certaines scènes surtout les éternelles disputes entre Sinbad et Marina qui donnaient lieu à des moments plus ou moins équivoques.

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Et puis, ce n’est pas n’importe qui qui s’est chargé de ce film d’animation : Jeffrey Katzenberg, l’homme qui a conduit Disney à ses années d’or avec La Belle et la Bête, Le Roi Lion et Aladdin. Si bien que l’on peut trouver des similitudes entre Dreamworks et Disney. Je m’explique : il s’avère que Fourmiz ressemble étrangement à … 1001 pattes, que La route d’Eldorado à … Kuzco ( sur le thème inca bien sûr ) et que Sinbad avec ... La planète au trésor. Etrange non ? J’adore les Disney (mais ça je crois que vous le savez déjà), il n’y a pas de doute mais j’avoue que là … mis à part Fourmiz, Dreamworks enfonce Disney à tous les niveaux sur la mise en scène dynamique, la qualité de l’animation ou l’humour. Dreamworks devancent en qualité Disney là c’est sûr.

Regardons de plus près Sinbad. Tout se passe à 100 à l’heure, pas de temps mort, avec une qualité d’animation notamment dans les voltiges des personnages dans les cordes du bateau de Sinbad (j’adore ces passages là ! surtout les acrobaties du Rat) et la morale est différente et moins … « pour les petits ».

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Sinbad est un personnage assez attachant au final. C’est d’abord un bad boy puisqu’il n’obéit qu’à une seule loi : la sienne. Ensuite, c’est un voleur. Un voleur assez smart et awesome qui me rappelle un peu Arsène Lupin (le smoking et cie en moins). Puis le voilà qui se retrouve face à son passé vis à vis du Livre de la paix. Il revoit Proteus, celui qui fut son meilleur ami, celui avec qui il a eu des rêves et partager des moments inoubliables. Mais chacun d’entre eux a pris une voix différente et Sinbad a alors fermé cette « porte vers l’enfance ». Et le voilà qui part à la recherche du Livre et qui, petit à petit, se rend compte que son passé n’est pas si enterré que ça et qu’au final, il pourrait bien trouver tout ce qu’il désire.

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Vient Marina. Une jeune femme bien sympathique mais qui a toujours vu sa vie régenter par le devoir et l’obligation. Elle est fiancé à Proteus mais dès le début, on sent qu’elle n’est pas amoureuse de lui. Cependant, quand elle prend la mer pour s’assurer que Sinbad accomplit sa mission, et bien finalement on s’aperçoit qu’elle cache bien son jeu. Au fil de l’aventure, j’ai trouvé que Marina évoluait et gagnait en maturité. J’entends par là qu’elle gagne en indépendance et qu’elle s’avère être un atout majeur à un certain moment du film.

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Troisième protagoniste de l’histoire et que j’apprécie beaucoup : Proteus. Ce cher prince de Syracuse est d’une loyauté sans borne à son père mais surtout à sa patrie. Il a la plus jolie fiancée du pays mais il sait aussi que son mariage est arrangé depuis qu’il est enfant mais il aime Marina sincèrement et compte bien le lui avouer (prouver ?). Puis Sinbad réapparait dans sa vie. Contrairement à son ami, il est ravi de le revoir même s’il est plutôt du côté « obscur » enfin … des méchants quoi ! Et il a un seul objectif : retrouver en ce Sinbad celui qu’il a connu il y a des années et qui est toujours là en lui (et oui je cite le Proteus lui-même). Pour cela, il accepte de prendre la place de ce dernier en prison pour qu’il ramène le livre de la paix et surtout … qu’il redevienne celui qu’il était (bah à sa place, je l’aurai pas fait mais bon …).

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Parlons de la méchante de l’histoire alias Eris. Cette cher déesse du Chaos adooooore embêter les gens, provoquer des guerres et tout un tas de truc de « méchants ». Elle vole donc le Livre de la paix et entend bien écrire elle-même l’histoire de Sinbad. Elle est assez sympathique en apparence mais au fond … c’est bien une abominable garce. Mais je l’aime quand même que dis-je, je l’adore (et oui depuis quelque temps, je finis par me prendre d’affection pour les méchants). Elle est le fil conducteur de l’histoire puisque c’est elle qui choisit les embûches pour Sinbad et ses compagnons et donc comment ils vont s’en sortir (d’ailleurs, certaines embûches me rappellent l’Odyssée d’un certain héros grec …).

Mis à part les personnages, je tiens à ajouter autre chose avant de conclure. Comme je le dis au début de ma (longue ?) critique, cette légende de Sinbad diffère LARGEMENT de l’originale puisque d’autres légendes et personnages légendaires viennent si ajouter. En effet, Proteus et Eris n’ont rien à faire ici. Proteus est un personnage fictif quand à Eris, elle appartient à la mythologie grecque en tant que responsable de la Guerre de Troie. Bref … mis à part ça, j’ai trouvé que l’une des aventures de Sinbad avait été « piquée » à un autre héros grec (bah oui je l’ai déjà dit). Je ne dirai pas laquelle pour pas gâcher le plaisir.

En conclusion, Sinbad est un film d’animation absolument remarquable autant pour sa qualité d’images que pour son histoire. S’il faut que j’ajoute un petit détail pour vous convaincre et bien je dirai que les musiques ont été composées par celui qui a fait celles de Narnia. Alors ? Convaincu ? Ou pas ?

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