Chick-Lit … what is it ?

J’adore lire en particulier de la Chick-Lit car c’est bien le meilleur moyen pour moi de me détendre. Bon j’adore les romans, classiques ou non, français ou non, … j’en lis aussi beaucoup mais la Chick-Lit est la littérature que j’emporte le plus avec moi.
Mais Chick-Lit, ça veut dire quoi exactement ? Alors j’ai fait des petites recherches, je me suis renseignée et finalement bah je pense être capable de donner une définition avec exemple de ce qu’est la Chick-Lit. Attention les yeux, me voilà reporter d’un article.

Chick-Lit est un néologisme provenant de l’anglais Chicken Literature, qui signifie, au sens littéral, « La littérature de poulettes ». La Chick-Lit se caractérise sur un plan thématique très précis. C’est l’histoire d’une jeune citadine, âgée d’une vingtaine d’années (le plus souvent proche de la trentaine), souvent blanche, célibataire, branchée (quoique …), et généralement issue de la classe moyenne (ça c’est vrai !). Elle a habituellement un travail inintéressant et difficile dans le monde des médias (magazine de mode (Le Diable s’habille en Prada), maison d’édition, émission télévisée (Les amours de Laura Quick) etc.). L’héroïne est à la recherche de l’homme de sa vie et est généralement en désaccord avec sa famille (quasi toujours avec sa mère (Blonde attitude)) ou atteinte d’un besoin compulsif (celui d’acheter des vêtements (comme Rebecca Bloomwood alias l’Accro du shopping) ou autres) servant à calmer ses anxiétés. L’héroïne est obsédée par l’apparence (frisant l’anorexie pour certaines) et a une passion pour le shopping (presque dans tous les cas). Les aventures ont toujours des petites touches d’humour et de dérision, éléments essentiels de la Chick-Lit. La tonalité de ce genre de roman est très spécifique : désinvolture, être désabusée, remplie d’humour (noir).
Cependant, bien que des éléments romantiques soient souvent présents dans la littérature féminine (notamment ceux de chez Harlequin), ils ne sont généralement pas considérés comme faisant partie intégrante de ce genre, car les relations de l’héroïne avec sa famille et/ou ses amis sont peuvent être aussi importantes (voire plus) que les relations avec les hommes.

Le livre qui a véritablement lancé le mouvement est paru aux États-Unis en 1996 : il s’agit du livre de Candace Bushnell, Sex and the City, compilation de ses chroniques dans le New York Observer qui donnera naissance à la fameuse série télévisée (et à deux films) (perso, j’ai pas accroché au roman mais j’ai adoré la série). En 1997, au Royaume-Uni, Helen Fielding confirme le mouvement avec le célèbre Journal de Bridget Jones. Paru en 2000 en France (500 000 exemplaires vendus, 4 millions dans le monde). Adapté au cinéma, il n’a cessé de pousser à faire des petits, notamment avec Lauren Weisberger et Le Diable s’habille en Prada, en 2003 (qui sera lui aussi adapté au grand écran avec ma Meryl chérie). Depuis 2006, la Chick-Lit a évolué : si les filles de Sex and the City cherchaient le grand amour (avec Mr Big pour Carrie), les nouvelles héroïnes ont tendance à être plus obsédées par le pouvoir et l’argent. Les livres les plus représentatifs sont Blonde Attitude de Plum Sykes (bestseller aux États-Unis et mon préféré) et Lipstick Jungle de Candace Bushnell. Ces deux auteurs sont journalistes et les milieux qu’elles décrivent ( riches, branchés et superficiels) sont ceux dans lesquels elles évoluent. Ces héroïnes-ci font penser à des néo-Holly Golightly (l’héroïne de Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote et représentée sur grand écran par la sublime Audrey Hepburn en 1961) (hé hé comme de part hasard :D).

De tout façon, un élément est presque toujours présent : le Happy End. Car la Chick-Lit, petite sœur de la littérature sentimentale, doit préserver les contes de fées (bah oui parce que sinon … ça va pas le faire). C’est pourquoi les intrigues se déroulent souvent dans ces milieux « de rêve » ou plutôt les grandes capitales et villes telles que New-York, Londres ou bien Paris. Il est en effet plus rassurant pour les lectrices de constater que, malgré la richesse et la beauté, les problèmes de cœur sont à toutes les femmes (c’est comme la ménagère et ses soap opera).

Selon les critiques, la Chick-Lit prétend être représentative de la vie des femmes, de leurs espoirs, de leurs peurs, de leurs rêves et de leurs valeurs. Ce qui est souvent vrai pour une certaine classe sociale (Upper Classes). Les histoires sont comme des stéréotypes et sans intérêts (enfin ça dépend pour qui). La Chick-Lit profiterait des femmes et de leur naïveté pour gagner de l’argent (comme pour la ménagère !). De plus les thèmes seraient peu innovants : la recherche du mari idéal (quasi toujours), le passage de la trentaine (avec l’australienne Tyne O’Connell), la relation avec les parents, etc. Si les auteurs de Chick-Lit ne se renouvellent pas … cela va vite tomber dans l’oubli (et moi … ça va disparaître de ma bibli).
En France, il y a aussi des auteurs de Chick-Lit. Isabelle Alexis est, selon moi, celle qui a le plus de difficultés à écrire un bon roman. Elle met en scène des héroïnes plutôt vulgaires qui ne rivalisent pas avec les héroïnes anglo-saxonnes (telle que celles de Sophie Kinsella ou bien d’Isabel Wolff) qui parviennent, elles, à faire rire de leurs défauts et travers (surtout Sophie Kinsella). En revanche, j’adore le style de Tonie Behar dans son roman Coups bas et talons hauts. Elle a un petit quelque chose bien à elle et a su s’approprier le style Chick-Lit mais qui s’appelle plus de la Comédie romantique. Il y a tout de la Chick-Lit mais la vulgarité en moins. Bref, tout ce que j’aime quoi.
Pour conclure, si on veut lire de la bonne Chick-Lit, il faut plus s’intéresser à Sophie Kinsella, Isabel Wolff, Zoë Barnes ou encore Jennifer Weiner (Chaussure à son pied adapté au cinéma sous In her shoes).
Si je devais résumer en une phrase la Chick-Lit, j’utiliserais une citation de mon actrice fétiche, Audrey Hepburn. « Je suis née avec un énorme besoin d’affection et un terrible besoin d’en donner« .

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