« Elle était une fois », Frédérique Hébrard se raconte

Bonjour tout le monde ! Nouvel article aujourd’hui et cette fois-ci, on change de catégorie. Après des romans, voici une biographie, celle de Frédérique Hébrard : Elle était une fois. Merci à Eric Poupet pour cet envoi.

C’est quoi le pitch Holly ?

L’ai-je vécu ? L’ai-je rêvé ? Peu importe : je vous le raconte.» À la veille de ses quatre-vingt-dix ans, Frédérique Hébrard, l’auteur du Château des Oliviers, de La Demoiselle d’Avignon, de La Chambre de Goethe et de tant d’autres succès, se raconte à la première personne. Une vie d’artiste, entre ombre et lumière, qui affiche avec pudeur les cicatrices du bonheur.

On en pense quoi ?

Quand j’ai reçu le programme de parution par Eric Poupet, j’ignorais tout de Frédérique Hébrard. Mémé, assise à côté de moi, m’a dit que si, elle était très connue. Je lui ai alors demandé ne serait-ce qu’un roman d’elle et elle m’a répondu : La Demoiselle d’Avignon. Ca a fait tilt dans ma tête car j’ai un père adepte de vieilles séries télévisées, Angélique marquise des Anges en tête. La Demoiselle d’Avignon ou encore Les Gens de Mogador sont parmi celles qu’il aime le plus. D’ailleurs, Frédérique Hébrard est mariée avec Louis Velle, l’acteur de la série adaptée de son roman, La Demoiselle d’Avignon. J’ai par la suite découvert qu’elle était aussi scénariste. Une femme aux multiples facettes donc !

Aujourd’hui âgée de 90 ans, dans Elle était une fois, elle évoque des souvenirs, les siens : ceux de sa vie d’artiste, d’auteur et aussi ceux de sa vie de femme car il n’y a pas que la personnalité publique qui existe, il y a la femme avant tout. Ce roman est une façon pour elle de se dévoiler un peu plus mais aussi et avant tout de partager ce qu’elle a vécu et pour cela, je l’admire beaucoup. C’est aussi une façon pour elle de ne pas oublier toutes les choses belles et merveilleuses qu’elle a vécues. Quelque part, elle me rappelle ma grand-mère, pas Mémé mais Mamy, l’autre, celle qui avait justement 90 ans quand elle est partie et qui elle aussi m’a beaucoup inspirée dans sa vie de femme et les combats qu’elle a pu mener. Frédérique Hébrard, je crois que c’est un peu ma grand-mère de littérature. Elle m’inspire beaucoup et je compte bien rattraper mon retard en découvrant sa plume avec ses romans (peut être que Mémé les a d’ailleurs … je devrais lui poser la question).

C’est assez difficile pour moi de parler de ce livre car je suis passée par beaucoup d’émotions. En tout cas, Frédérique Hébrard a une plume magnifique. Il y a beaucoup de sensibilité dedans et on sent bien toutes ses émotions en la lisant. C’est pas vraiment une biographie, ce sont des confidences, on devient une personne spéciale et lisant ses souvenirs. Elle parle d’une époque que bien évidemment je n’ai pas connu mais qui m’a pas juste donné envie de la découvrir au contraire ! Elle m’a complètement plongée dedans. Je l’ai suivie comme si j’y étais.

Mis à part ça, il y a beaucoup d’amour dans ce livre. Il n’y a pas juste de l’amour pour les personnes qu’elle évoque, avec qui elle a vécues ou qu’elle a rencontrées, il y a bien plus que cela et c’est assez difficile à décrire à vrai dire. Elle donne, reçoit et partage à part égale et j’ai plusieurs fois eu envie de la prendre dans mes bras (du moins dans ma petite tête). J’ai fait partie de sa vie le temps d’une lecture et venant d’une femme comme elle, je ne suis plus qu’admiration tant il y a d’humanité dans ce livre. Frédérique Hébrard est tellement humaine ! Et puis les petites anecdotes qui parcourt son récit sont belles, on sent toute sa sincérité en nous les racontant.

Conclusion

Elle était une fois est un très beau livre rempli d’émotions et de sensibilité. C’est entre autre le portrait d’une femme mais aussi un voyage dans le temps, dans une époque. C’est aussi du partage, de l’amour et plein d’autres sentiments qui forgent l’admiration et le respect pour son auteur. Si jamais vous avez l’occasion, allez-y ! On passe un délicieux moment.

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