« Avec toi malgré moi », quand les opposés s’attirent

Re-bonjour ! Et oui, un deuxième article aujourd’hui et pas des moindres puisque le livre sort aujourd’hui : Avec toi malgré moi du duo Vi Keeland et Penelope Ward. Merci à Déborah et à Stéphanie pour l’envoi de ce roman.

C’est quoi le pitch Holly ?

Le début de la relation de Soraya et Graham est un peu chaotique : il ne lui a pas fait très bonne impression. Elle le trouve désagréable et arrogant, un homme d’affaires typique, tout ce qu’elle n’aime pas. Et quand elle va lui rapporter son téléphone qu’il a perdu dans le train, après avoir soigneusement exploré ses données personnelles, elle va constater qu’elle ne s’est pas trompée.

Ou peut-être que si. Peut-être que Graham est plus que ce qu’elle a découvert ce matin-là. Ou alors peut-être que leurs différences les rapprochent.

Mais ni l’un ni l’autre ne veut que leur relation commencée de si étrange façon s’arrête.

On en pense quoi ?

Je ne connaissais aucune de ces deux auteurs, je n’ai lu aucun de leurs romans. Je les ai découvertes avec Cocky Bastard qui fut un joli petit coup de cœur le mois dernier. J’avais beaucoup aimé leur style et c’est tout naturellement que je me suis tournée à nouveau vers elles. J’ai encore eu un coup de cœur.

Nous avons donc deux personnes que tout oppose. D’abord Soraya (un prénom super joli et original). Elle est juste géniale cette fille ! Complètement à l’opposé de moi physiquement et parfois dans son caractère. Elle fait partie des héroïnes qui ont une place cher dans mon petit cœur. Comme quoi, il n’y a pas que les bookboyfriends dans la vie. Elle est totalement fantasque cette italienne. Elle teint ses pointes de cheveux selon son humeur, a un tatouage absolument magnifique sur le pied (j’adore les plumes !) et un franc-parler juste parfait. Pas qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche mais elle répond du tac au tac. Forte tête, indépendante, elle est vraiment top ! Mais derrière ça, on découvre que l’absence paternelle après le divorce de ses parents lui pèse encore et peut influer sur elle.

De l’autre, Graham. Alors lui … physiquement, il est parfait. Beau comme un dieu, un jeune loup de la finance aux dents longues qui me rappelle le premier bookboyfriend de ma petite vie de lectrice : Luke Brandon, le mari de Becky Bloomwood, l’accro du shopping. Oui mais voilà, il a un caractère … de cochon et même pire que ça. Incapable de se souvenir du nom de sa secrétaire et de la garder ne serait-ce que quelques jours, orgueilleux, imbu de sa personne, odieux bref … un iceberg changeant de fille comme de chemise. Pourtant, lui aussi a souffert enfant et le grand amour l’a rendu amer et ravagé. Ils n’auraient jamais du se rencontrer et pourtant … un wagon dans le métro et le téléphone perdu de Graham ont suffi pour changer la donne.

Soraya trouve le téléphone et après avoir fouillé en bonne et due forme dedans, elle va le lui rendre … Mais comme prévu, Graham est odieux et refuse même de la voir. Que cela ne tienne ! Elle aussi a le sang chaud et trois photos quelque peu équivoques devraient le remettre à sa place. Et si cela, en réalité, leur permettait de se découvrir, de s’apprécier et pourquoi pas s’aimer ?

J’ai totalement fondu pour ce roman. Les deux caractères butés qu’ont Soraya et Graham offrent des échanges drôles, intenses et même sensuels. J’ai eu chaud et plus qu’une fois ! Faut dire que Soraya, elle est un peu Madame Sans Gêne (si vous connaissez la pièce de théâtre ou même de nom) car elle ne cache rien quand quelque chose l’énerve et elle fonce dans le tas, exprimant clairement ce qu’elle ressent. Graham, c’est un peu la même chose à la différence qu’il pense quand même avec autre chose que sa tête si vous voyez ce que je veux dire. Les trois photos de l’inconnue l’ont émoustillé et il veut à tout prix la découvrir. Finalement, il va devoir s’armer de patience et faire sa connaissance pour découvrir que les préjugés, tout comme Soraya, ne sont jamais révélateurs.

Je dirai qu’on a tout de même, comme pour Cocky Bastard, deux parties bien distinctes. La première c’est … une parade nuptiale (oui, un peu étrange mais c’est le premier mot qui me vient) entre Soraya et Graham. Forts de leur avis buté sur les préjugés, ils vont pourtant apprendre à se connaître, découvrir les failles et les blessures de l’autre pour finalement voir une relation se construire entre eux. Si les intentions de Graham sont claires dès le départ, Soraya lui met tout de même quelques bâtons dans les roues pour lui faire comprendre qu’ils sont sur le même pied d’égalité et surtout, que c’est ELLE qui maîtrise la situation. D’où les scènes drôles comme certains échanges de SMS ou la répartie de Soraya qui est vraiment à l’image de son prénom … Royale !

La seconde partie évite que l’histoire tourne court et tourne en rond. De nouveaux événements sont amenés, assez habilement pour certains, d’autres un poil trop vite mais que cela ne tienne ! Soraya et Graham continuent d’évoluer dans leur relation et cela leur permet d’y voir clair, très clair même. Soraya reste ce petit rayon de soleil dans le roman. Mais leurs blessures reviennent aussi, bien plus développées que dans la première partie et cela permet de donner de l’ampleur à l’histoire et aussi de les rendre vraiment touchants tous les deux. Il y a bien sûr des personnages secondaires hauts en couleur à l’image des amis tatoueurs de Soraya qui gravitent autour d’eux, évitant que leur histoire ne devienne un huis clos ennuyeux. Certains éléments m’ont surprise, un personnage connu apparaît et cela n’a fait que renforcer mon coup de cœur pour ce roman.

Contrairement à Cocky Bastard où les deux parties sont distinctes par le fait que le narrateur ne change qu’au milieu du roman, Avec toi malgré moi alterne plus ou moins régulièrement les points de vue de Soraya et Graham. Ainsi, je ne me suis pas sentie lésée et même plus proche d’eux. Non vraiment, l’écriture de Vi Keeland et Penelope Ward est fraîche, drôle et tendre. Une bonne comédie avec quelques scènes épicées, juste comme il faut pour pimenter la lecture. Cela permet clairement de voir l’alchimie entre Soraya et Graham et donc d’avoir ces beaux échanges drôles et tendres. C’est très agréable de voir un couple se former doucement, sans se sauter dessus de suite. Les voir apprendre à se connaître et s’apprécier, c’est le plus important pour moi.

L’épilogue est certes très prévisible mais … l’humour et la complicité entre Soraya et Graham est encore présente pour mon plus grand plaisir.

Conclusion

Cocky Bastard était excellent, Avec toi malgré moi l’est tout autant. Avec ce roman, Vi Keeland et Penelope Ward montre qu’elles ont de la plume à revendre et des histoires incroyables. Humour, tendresse sont au rendez-vous et moi ça me convient tout à fait. Je me suis régalée du début à la fin que ce soit avec les réparties entre les deux héros que les moments de doute et de peur. Je vous le recommande chaudement !

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