J’ai testé la collection « Best friend » de J’ai lu avec « Une Grâce inattendue »

Bonsoir tout le monde ! J’espère que vous allez bien. Après ma chronique sur le dernier roman d’Agnès Martin-Lugand (encore merci à Hellocoton pour cette sélection), je reviens avec un des livres lus au début du mois, Une Grâce inattendue de Kristin von Kreisler.

Comme tout le monde le sait, les éditions J’ai Lu proposent de nombreuses collections allant de l’épicé par l’historique. Moi, la collection Best Friend, consacrée à nos amis les bêtes, me faisait de l’œil et j’ai donc testé leur dernier roman sorti.

C’est quoi le pitch Holly ?

La vie de Lila bascule le jour où un tireur fou fait irruption dans son entreprise. Gravement atteinte, incapable de reprendre une vie normale, Lila est hébergée par Cristina, son amie de toujours. Celle-ci vient de recueillir une chienne martyre, Grâce. Sauvée in extremis par son voisin, Adam, des mains de son maître tortionnaire. Un amour de chien, le plus inestimable trésor du monde, aux dires de Cristina. Or, depuis son enfance, Lila déteste les chiens. Ils la terrorisent. Quand Cristina, qui doit s’absenter quelques mois, lui demande de garder sa protégée, Lila panique. Mais comment refuser ? Dans un premier temps, tout à son traumatisme, elle rejette la pauvre Grâce. Et ne prête aucune attention au séduisant Adam qui surveille discrètement la jeune femme et la chienne blessées… Ces trois-là réussiront-ils à s’apprivoiser, touchés par une grâce inattendue ?

On en pense quoi ?

J’ai lu beaucoup de critiques négatives sur ce roman alors que moi, j’ai beaucoup aimé. Alors oui, ce n’est pas un chef d’œuvre ni un coup de cœur mais j’ai surtout apprécié que pour une fois, ce ne soit pas la romance qui prime.

Il y a tout d’abord un parallèle qui est fait entre les deux héroïnes : Lila et Grâce. Donc on a Lila, jeune femme de 35 ans, qui a survécu à une fusillade sur son lieu de travail. Elle est passionnée par l’art même si elle ne peut pas en vivre. De l’autre côté, on a Grâce, labrador qui a été martyrisée par son maître avant d’être « kidnappée » (ou sauvée) pour échapper à son tortionnaire. Ses deux êtres que tout oppose car, suite à une mauvaise expérience étant enfant, Lila déteste les chiens, vont pourtant se rencontrer. Lila se remet de sa blessure chez Cristina, son amie de toujours, qui héberge de temps en temps des animaux en attente d’être adopté. C’est là que Grâce entre en scène vu qu’elle loge là-bas en attendant d’avoir un nouveau maître. La première rencontre entre la chienne et la jeune femme ne sera pas des plus enthousiastes.

J’ai été touchée par Lila même si parfois, je l’ai trouvé très égoïste car elle n’a pas une seule fois cherché à comprendre la chienne ou même le choix des personnes qui l’entourent. A côté de ça, j’ai adoré Grâce qui me rappelle beaucoup Patoune (Kaly de son prénom), ma labrador que j’ai adoptée (avec ma famille car j’étais encore chez mes parents à l’époque) après qu’elle ait été abandonnée sur un bord de route. C’est donc un animal que je comprends tout à fait. Quand un chien est abandonné et retrouve une famille par la suite, il est tellement reconnaissant qu’il vous suit partout. De la glu sur pattes avec des poils (et même si je l’aime, c’est un peu lourd avec Patoune). A part ça, vous recevez en échange un amour incommensurable de cet animal (et c’est pourquoi le slogan de la collection Best Friend Ils nous aiment et nous le prouvent prend tout son sens). Grâce (j’essaie de me mettre dans la tête de la chienne) considère Lila, au même titre que Cristina, comme sa sauveuse et fait tout pour montrer sa reconnaissance mais Lila encore traumatisé par la fusillade et son enfance freine des deux pieds. Conséquences : on tourne un peu en rond.

Et puis tout d’un coup, Lila nous fait un virage à 360 et s’intéresse à la chienne. Alors oui, c’est maladroit mais bon, moi ça me touche quand même. Je suis totalement rentrée dans le roman malgré tout. Une Grâce comme ça, on la laisse pas passer. Après, on a un petit côté psychologique avec le cheminement de Lila pour reprendre confiance en elle et comprendre ce qui lui est arrivé (elle va « enquêter » sur celui qui lui a tiré dessus pour comprendre son geste). C’est un fil rouge pour gagner la confiance l’une de l’autre. C’est habilement développé, j’ai apprécié.

A part ça, le but principal de cette collection est qu’un animal sert d’étincelle pour créer une relation de couple ici avec Adam, le voisin de Cristina, celui-là même qui a kidnappé Grâce. Et bien j’ai trouvé sympa que la romance n’arrive que sur la fin et que donc on se concentre plus sur l’animal et l’héroïne ainsi que leur reconstruction pour être à nouveau heureuses et vivre. J’ai trouvé Adam mignon et pas trop collant car vu le résumé, ça aurait pu être ça mais non ! Il apparaît pas souvent et moi ça ne me gêne pas. Kristin von Kreisler laisse la part belle à Grâce et c’est tant mieux (je me suis revue à l’apprivoisement de Kaly 3 ans et demi plus tôt). Je dirai même que la romance va trop vite si je m’écoutais. Dans le dernier chapitre par exemple. Je me suis crue au pays des Bisounours mais bon … c’est la chienne qui m’intéressait de tout façon. Mais … ça n’empêche pas que quand les trois sont réunis, on sent l’alchimie, le lien qui les unit.

Conclusion

Un premier test réussi avec cette collection de chez J’ai lu. J’en ai un autre en stock (ndlr : L’amour retombe toujours sur ses pattes de J.M Bronston) que je lirai très bientôt. En attendant, si vous cherchez un livre qui laisse la part belle aux animaux, ce livre est parfait. Un petit peu de psychologie ? Pas de problème ! Contrat rempli. Et pour la romance ? Et bien si c’est pas le plus important, allez-y !

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