Seducing Cinderella … ou le nouvel (nouveau ?) Harlequin en meilleur.

Bonjour tout le monde ! Alors que ma boîte mail débooorde de notifications (oui je sais j’ai pas encore pris le temps pour ça), qu’il faut beau et que nous sommes le 14 juillet (Tous à la Bastille ! (OK je sors)), je rattrape mon temps perdu et donc aujourd’hui, en plus du TFMA d’hier (qui risque d’être posté tout à l’heure ou demain), il n’y aura pas une chronique littéraire mais … 4 (oui on peut m’applaudir si vous voulez) car étant officiellement en vacances, j’ai plus de temps pour lire (mis à part l’affaire Coventry qui me prend une partie de mon temps (la lettre d’offre est arrivée donc on attaque avec la réponse)). Donc je commence par un livre lu au début du mois (à moins que ce ne soit fin juin) et qui attendait sagement d’être chroniqué (mais mes petits soucis de familles m’en ont empêchés) : « Seducing Cinderella ».

Le pitch est le suivant : Beau, altruiste, intelligent, le Dr Stephen Mann est l’homme idéal…. selon Lucie Miller, kiné à l’hôpital. Or Stephen n’a que faire d’elle. Jusqu’à ce que Reid Andrews s’en mêle. Sportif de haut niveau, blessé à l’épaule, Reid a besoin d’une rééducation express s’il veut pouvoir remonter sur le ring dans quelques semaines. Qui d’autre que Lucie Miller, la petite sœur de son meilleur ami, pourrait l’aider? Reid lui propose un marché : Lucie se consacre entièrement à le soigner, en échange de quoi il l’initie à l’art de la séduction. Reid a deux mois devant lui. Deux mois pour faire de Lucie une déesse de volupté. Qui sait s’il ne se prendra pas lui-même à son propre jeu ?

C’est de la faute de ma copinaute Smells like rock et son article sur le livre qui m’a donné envie de le lire (et de l’acheter), d’ailleurs, elle me pousse à la consommation ! (méchante !)

La littérature érotique pullule de plus en plus en librairie et autres magasins et si on pensait avoir tout vu avec « 50 shades » (dont j’ai ENFIN fini le dernier tome) ou encore « Crossfire » et bien les éditions J’ai lu nous offre en ce moment une série de semi-poche à la hauteur de mes espérances (même s’il s’agit encore une fois d’une saga en quelque sorte) dans ce domaine et nous empêche (enfin pour moi du moins) de tomber dans la redondance (mais ce n’est que mon avis encore une fois). Nous sommes loin du BDSM entre (la cruche) Ana et Christian Grey et de la relation complexe-névrosée d’Eva et Gideon (pauvre homme … ta mère t’a vraiment donné un nom affreux) (héros de « Crossfire » pour ceux qui ne le sauraient pas) et on se rapproche plus de héros dignes d’être sortis tout droit d’un bon vieux livre de Chick-Lit avec des scènes érotiques (de sexe quoi) en plus sans jamais tomber dans du lourdingue qui donnerait envie de fermer le livre. Je cite Harlequin dans mon titre car avant cette explosion de sex-sellers, c’était surtout dans ces livres là que l’on trouvait des scènes érotiques (sous fond historique le plus souvent) avec des personnages dont la profondeur était aussi épaisse que ma pile de livres à chroniquer (oui mon expression est bizarre et j’essaie juste de dire qu’en fait … pas de profondeur, des personnages nuls de chez nul). Harlequin, j’ai toujours trouvé ça chiant à lire (oh un gros mot ! Le premier dis donc !) et sans aucun intérêt. Je reconnais alors que lorsque les comparses de « 50 shades » et « Crossfire » ont débarqué dans les rayons … je m’attendais vraiment à quelque chose de semblables à ces livres que je déteste (mais que ma Mémé adore) et donc à être très déçue. Bah finalement non. (et je m’arrêterai sur ce paragraphe hors-sujet qui sert en fait de contexte)

« Seducing Cinderella » m’a plu car comme j’ai dit un peu plus haut, les deux héros se rapprochent plus des héros de Chick-Lit et Comédie Romantique (d’ailleurs, j’ai fait une chronique sur la Chick-Lit). En effet, on a Lucie, la fille proche de la trentaine qui galère à trouver un homme, enfin, à attirer l’attention de L’Homme et Reid, le copain d’enfance (de son frère) qui va l’aider à le conquérir. Bien sûr, on sait tous comment ça se finit l’histoire et alors ? Moi je suis très contente de cette fin car après tout, on aime les histoires qui finissent bien non ? De plus, ce qui m’a vraiment mais alors vraiment plu dans ce roman, c’est le fait qu’on ait les pensées de Reid. C’est pas juste la fille qui est l’héroïne et qui a le droit au beau rôle, c’est aussi le garçon qui va l’aider. On a aussi sa vision de l’histoire de son point de vue à lui et c’est plaisant (pas comme « 50 shades » où c’est la cruche qui parle). Et ce qui rend cela possible, c’est le narrateur omniscient (me voilà en train de faire un commentaire de litté … ouh là je crains un peu mais tant pis) car quand le narrateur est un personnage de l’histoire et qui plus est une fille … c’est plus difficile de comprendre le garçon (c’est ce que j’ai ressenti avec « 50 shades » car Christian avait un potentiel de fou !) enfin bref…

Les deux personnages sont attachants à leur manière et je me suis un peu retrouvée dans le personnage de Lucie (du moins, dans certains passages), paumée et pas sûre d’elle. Après Reid sous ses airs de bad boy est bien plus profond que ça et prend petit à petit conscience de ses sentiments envers Lucie (et je confirme, son talent caché … je vois pas son intérêt). Petit à petit … c’est un terme qui convient parfaitement à ce roman car on nous balance pas toute la situation d’un coup comme une certaine E.L James mais on évolue lentement dans l’histoire si bien que quand la fin arrive … bah on est déçu que ça se termine maintenant. Vu que c’est un livre dit « érotique », on trouve bien évident ces scènes de sexe torride qui affolent la libido des lectrices (euh … c’est pas mon cas !) mais pas toutes les 2 voire toutes les pages comme les célèbres sagas du genre et ça … je dis OUI ! Après tout, si un livre ne comporte que des scènes érotiques, autant regarder un porno. Là nous avons quand même de la place pour une histoire et agrémentée des pensées du garçon … c’est parfait. Après, le titre colle à l’histoire tout en ne se calquant pas sur le conte de fées (pour ça, il y a « Comme Cendrillon 1 & 2 »), juste une petite référence à la fin du roman.

Donc en conclusion, ne pensez pas que le Mummy Porn se cantonne seulement à du BDSM. Il arrive que certains d’entre eux soit en quelque sorte de la Chick-Lit érotisée tout en s’éloignant du bon vieux Harlequin. Ce n’est pas un chef d’oeuvre mais on passe un très bon moment en le lisant.

10 thoughts on “Seducing Cinderella … ou le nouvel (nouveau ?) Harlequin en meilleur.

    1. Sincèrement oui. J’ai bien accroché au pitch et tout. Maintenant, le prochain de cette auteur n’est pas une suite à proprement parlé mais on retrouve Reid et Lucie. Je l’appréhende tout de même un peu.

          1. Oh mais tu es la femme parfaite toi ! ^^ Ca c’est super gentil de ta part <3 J'espère en avoir une avant de partir en Angleterre (bien plus pratique pour le transport) tout de même.

          2. Ah ah ah je suis loin d’être parfaite mais ayant un budget livre très élevé, je peux dire que la liseuse m’a permis d’arrêter de faire peur à mon banquier ^^

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