[Arrêt sur image] Le Bossu, mon classique préféré.

Bonsoir tout le monde ! Alors que j’ai finalement opté pour le film « Le Prénom » (vu que « Les Petits Mouchoirs » je connais et que le reste m’inspire pas) ce soir, je prends quand même le temps pour vous parler du film que j’ai vu hier soir (et ce matin car Pépère (alias mon ordi) a beugé une bonne partie de la soirée) : « Le Bossu ».

https://i0.wp.com/img.bd-sanctuary.com/cis/big/le-bossu-1959-film-2753.jpg?resize=216%2C300Alors jusqu’il y a une dizaine d’années, « Le Bossu » restait pour moi l’oeuvre (si j’ai le droit de le dire) de Philippe de Broca avec (mon génie Fabrice Luchini) avant d’être un livre écrit par je sais plus qui (oui la honte pour moi qui a plutôt une bonne mémoire).

J’ai beaucoup de chance finalement d’avoir un Papa qui aime les vieux films (et que j’essaie de convertir à des films contemporains ce qui n’est pas très très évident (et qui pourrait faire un super article si je prends le temps)) puisque c’est lui qui m’a fait connaître le merveilleux Barry Lyndon, Ghost ou encore les Angélique (oui c’est cucul mais j’aime bien quand même) sans oublier une fascination pour les films sur Louis XIV (et tout un tas d’autres choses (et non je ne souffre pas du complexe d’Electre !)). Bref … revenons à nos épées.

« Le Bossu », c’est quoi ? Le prince Philippe de Gonzague décide de se débarrasser de son cousin le duc Philippe de Nevers car il convoite ses biens et ses richesses. Nevers est secrètement marié à Isabelle de Caylus qui lui a donné une fille, Aurore. Gonzague charge M. de Peyrolles, son âme damnée, d’agir. Un chevalier, Henri de Lagardère, vient prêter main-forte au duc mais il ne peut empêcher son assassinat par Gonzague en personne. Il blesse à la main l’assassin du duc, puis le laisse filer en lui disant (« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi »). Lagardère fait serment au mourant de le venger et de prendre soin de l’enfant qu’il emporte en Espagne avec son fidèle serviteur et ami Passepoil.

Je crois bien que c’est mon premier film avec Jean Marais. Jusqu’à mon premier visionnage de ce film, je connaissais Jean Marais de nom et comme l’acteur qui avait fait peur au prêtre de ma paroisse quand il a joué dans « La Belle et la Bête » de Cocteau (j’ai reçu une éducation catholique, j’assume mais je ne pratique pas, c’est juste pour situer un peu le contexte). Petite, je jouais à être mousquetaire (fascinée par les épées ? Possible) et je sais plus trop quoi avec une épée et donc quand j’ai vu ce film, j’ai vu au départ la version Broca que je connais quasi par coeur certes mais tout de même, pour un vieux film, il déboîte quand même. Et puis j’adore cette réplique : « Si tu viens pas à Lagardère, c’est Lagardère qui viendra à toi ! » (culte quoi !)

Bon Jean Marais n’est pas un canon (comme Clint Eastwood que je trouve seulement sexy dans Sur la Route de Madison) mais il porte plutôt bien la cape non ? Henri de Lagardère, c’est mon héros préféré de cape et d’épée. Je trouve juste fascinant qu’un gentilhomme qui connaît à peine un noble comme le Duc de Nevers (dont l’acteur me rappelle étrangement Benoît Magimel (mais n’est pas de sa famille)) est prêt à sacrifier sa vie pour la justice. Après j’adore Bourvil ! Cet homme m’a toujours bien éclatée dans ses films et le rôle de Passepoil lui va comme un gant. C’est un gros nounours au coeur tendre, stupide oui mais gentil. J’avais complètement oublié que l’actrice allemande Sabina
Selman
interprétait Isabelle de Caylus et sa fille Aurore de Nevers (doublée par la voix de Sissi c’est chelou !), d’ailleurs c’est marrant de voir comment ils ont fait pour les faire apparaître ensemble à l’écran vu que la technologie de l’époque était pas aussi développée qu’ajourd’hui. Et puis Gonzague en méchant … bon il vaut pas mon Luchini adoré mais il est plus proche de l’homme de théâtre (vu que l’acteur était de la Comédie Française) et dont il a des expressions dans sa démarche alors que Luchini c’est tout sur le visage.

Je me rappelle aussi que la première fois que j’ai vu le film, Jean Marais en Bossu m’avait fait un peu peur mais avec le temps, j’apprécie cette particularité dans ce film et sa version de 1997 que le Bossu et Lagardère soit joué par la même personne. Je trouve ça classe et puis c’est un peu comme Odile et Odette dans Le Lac des cygnes.

Enfin bref juste pour dire que j’adore ce film et que c’est un de mes grands classiques français aux côtés de De Funès et ses films. Si vous l’avez jamais vu ? Faut le voir ! Bon oui il faut aimer le vieux mais il y a du joli vieux qui existe.

Allez, bonne soirée tout le monde, Bruel, Berling et Tonquédec m’attendent !

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